Justice est faite. Histoire de fou, en France en plus.
Ce nouveau rebondissement dans « l’affaire Luzenac » est une véritable bombe dans le monde du football professionnel.
Une bombe à eau mais une bombe qd même.
Ce nouveau rebondissement dans « l’affaire Luzenac » est une véritable bombe dans le monde du football professionnel.
Une bombe à eau mais une bombe qd même.
Modifié en dernier par Mrjo le sam. 31 août 2019 15:29, modifié 1 fois.
MrK a écrit :Source of the post Lens est rétrogradé en DH pour laisser la place.
ce serait lolesque... Luzenac aura une indemnité de 150 euros pour le préjudice subi et les joueurs seront invités à la finale de coupe de la ligue 2020. Par contre, la dncg leur pourrira la vie s'ils s'avisent à jouer un jour en L2.
C'est fou comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde.
Boris Vian
Boris Vian
PO a écrit :Source of the post Conséquences ?
Pour l'instant aucune, la LFP a fait appel.
Souvent la foule trahit le peuple.
Victor Hugo
Victor Hugo
PO a écrit :Source of the post Conséquences ?
J'imagine que désormais on va passer au chiffrage du préjudice. Sans doute en MUSD.
J'ai écouté une interview du president de Luzenac aujourd'hui à la radio, très intéressante.
Le jugement a été rendu il y a un peu plus de 60j: Luzenac en L2 pour 2014/2015, il n'y avait aucune raison de les empêcher.
La LFP avait 60j pour se pourvoir en cassation, ils l'ont fait à la dead Line.
Le president de Luzenac à voulu rester correct et ne s'est pas épanché dans les médias durant ces 60j, 2 mois durant lesquels il n'a même pas été contacté par la LFP ( pourtant la boulette était de l'ancienne direction).
De ce qu'il raconte, le pourvoi en cassation implique de fait une application immédiate du jugement: comment faire jouer Luzenac en L2...
2eme irrégularité , ils n'ont pas été rétrogradé à cette époque où simplement empêché de monter, l'équipe première a été rayé des championnats. L.equipe fanion devenant leur equipe 2 qui a continué dans son championnat initial...
Gros cas d'école, grosse embrouille....
Il souhaiterait etre réintégrer en national ou Cfa ( j'sais plus le nouveau nom) plus de l'argent pour se recréer une equipe.
"En tout cas si un jour on manque de viande bovine, je boufferai de l'écolo, ça doit être sain comme bidoche à toujours manger bio."
Dodger jeudi 3 août 2017 21h48
Dodger jeudi 3 août 2017 21h48
La LFP :
« Les seules conclusions qui peuvent honnêtement être retirées des trois arrêts rendus par la Cour administrative d’appel de Bordeaux le 25 juin 2019, c’est que l’irrégularité commise a été dépourvue d’incidence sur le sort du club, qu’il est certain que Luzenac ne pouvait pas accéder en Ligue 2 et que les instances du football ne lui doivent plus rien »
En gros allez bien vous faire en**ler Lose-nac...
« Les seules conclusions qui peuvent honnêtement être retirées des trois arrêts rendus par la Cour administrative d’appel de Bordeaux le 25 juin 2019, c’est que l’irrégularité commise a été dépourvue d’incidence sur le sort du club, qu’il est certain que Luzenac ne pouvait pas accéder en Ligue 2 et que les instances du football ne lui doivent plus rien »
En gros allez bien vous faire en**ler Lose-nac...
Le communiqué complet:
Compte tenu de la campagne de communication récemment engagée par monsieur Ducros, la LFP tient à rétablir la vérité quant à ce qui a été jugé par la Cour administrative d’appel de Bordeaux le 25 juin dernier.
Alors que trois arrêts ont été rendus, monsieur Ducros ne fait état que d’un seul d’entre eux et passe sous silence les deux autres arrêts qui ruinent sa présentation totalement biaisée.
Tout d’abord, la Cour administrative d’appel de Bordeaux a jugé, sur le terrain indemnitaire, que la FFF ne devait absolument rien au club de Luzenac. C’est même aujourd’hui le club qui doit restituer plus de 18.000 euros à la FFF, la cour ayant annulé les condamnations qui avaient été prononcées en son temps par le Tribunal administratif de Toulouse.
Ensuite, la Cour administrative d’appel de Bordeaux a jugé que la LFP ne devait pas plus au club que les 2.000 euros qui avaient été accordés par le Tribunal administratif de Toulouse.
Enfin, si la Cour administrative d’appel a annulé la décision du conseil d’administration de la LFP du 27 août 2014 qui avait refusé l’accession de Luzenac en Ligue 2, c’est en raison d’une irrégularité totalement étrangère aux justifications de fond de cette décision.
La Cour a au contraire expressément jugé que le refus d’accession était pleinement justifié, que le club n’avait été privé d’aucune chance sérieuse d’accéder en Ligue 2 et que son absence d’accession n’était due qu’à son « incapacité » - selon les termes mêmes des arrêts1 - à disposer d’un stade aux normes en temps voulu et à la « passivité » de ses dirigeants face aux démarches réitérées de la Fédération et de la Ligue qui les avaient alertés sur cette difficulté très tôt dans la saison puis encore à de multiples reprises jusqu’à l’épilogue d’août 20142.
La LFP n’a donc aucune décision à prendre en exécution de ces arrêts. C’est uniquement pour une question de principe, afin notamment de savoir si la cour a eu raison d’annuler la décision du conseil d’administration de la LFP du 27 août 2014 tout en reconnaissant par ailleurs son bien-fondé, que la LFP a formé un pourvoi en cassation devant le Conseil d’État à l’encontre de l’arrêt ayant prononcé cette annulation.
Les seules conclusions qui peuvent honnêtement être retirées des trois arrêts rendus par la Cour administrative d’appel de Bordeaux le 25 juin 2019, c’est que l’irrégularité commise a été dépourvue d’incidence sur le sort du club, qu’il est certain que Luzenac ne pouvait pas accéder en Ligue 2 et que les instances du football ne lui doivent plus rien.
[1] La cour a notamment jugé : « il est constant que cette absence de participation résulte non de ces décisions ou de ce comportement mais de l'incapacité du club de Luzenac à remplir les conditions auxquelles les articles (…) du règlement administratif de la LFP relatifs au terrain de jeu subordonnent la participation au championnat de Ligue 2 ».
[2] La cour a jugé sur ce point : « compte tenu de l'ancienneté et du caractère réitéré des démarches ainsi accomplies par la FFF et la LFP pour inciter le club de Luzenac à prendre les mesures nécessaires afin de disposer d'une infrastructure classée en niveau 1 ainsi que de la passivité qu'a opposé le club à ces démarches, la société appelante n'est pas fondée à soutenir que l'illégalité de la décision (…) ne lui a pas permis de se concentrer sur la conformité de ses équipements sportifs »
Compte tenu de la campagne de communication récemment engagée par monsieur Ducros, la LFP tient à rétablir la vérité quant à ce qui a été jugé par la Cour administrative d’appel de Bordeaux le 25 juin dernier.
Alors que trois arrêts ont été rendus, monsieur Ducros ne fait état que d’un seul d’entre eux et passe sous silence les deux autres arrêts qui ruinent sa présentation totalement biaisée.
Tout d’abord, la Cour administrative d’appel de Bordeaux a jugé, sur le terrain indemnitaire, que la FFF ne devait absolument rien au club de Luzenac. C’est même aujourd’hui le club qui doit restituer plus de 18.000 euros à la FFF, la cour ayant annulé les condamnations qui avaient été prononcées en son temps par le Tribunal administratif de Toulouse.
Ensuite, la Cour administrative d’appel de Bordeaux a jugé que la LFP ne devait pas plus au club que les 2.000 euros qui avaient été accordés par le Tribunal administratif de Toulouse.
Enfin, si la Cour administrative d’appel a annulé la décision du conseil d’administration de la LFP du 27 août 2014 qui avait refusé l’accession de Luzenac en Ligue 2, c’est en raison d’une irrégularité totalement étrangère aux justifications de fond de cette décision.
La Cour a au contraire expressément jugé que le refus d’accession était pleinement justifié, que le club n’avait été privé d’aucune chance sérieuse d’accéder en Ligue 2 et que son absence d’accession n’était due qu’à son « incapacité » - selon les termes mêmes des arrêts1 - à disposer d’un stade aux normes en temps voulu et à la « passivité » de ses dirigeants face aux démarches réitérées de la Fédération et de la Ligue qui les avaient alertés sur cette difficulté très tôt dans la saison puis encore à de multiples reprises jusqu’à l’épilogue d’août 20142.
La LFP n’a donc aucune décision à prendre en exécution de ces arrêts. C’est uniquement pour une question de principe, afin notamment de savoir si la cour a eu raison d’annuler la décision du conseil d’administration de la LFP du 27 août 2014 tout en reconnaissant par ailleurs son bien-fondé, que la LFP a formé un pourvoi en cassation devant le Conseil d’État à l’encontre de l’arrêt ayant prononcé cette annulation.
Les seules conclusions qui peuvent honnêtement être retirées des trois arrêts rendus par la Cour administrative d’appel de Bordeaux le 25 juin 2019, c’est que l’irrégularité commise a été dépourvue d’incidence sur le sort du club, qu’il est certain que Luzenac ne pouvait pas accéder en Ligue 2 et que les instances du football ne lui doivent plus rien.
[1] La cour a notamment jugé : « il est constant que cette absence de participation résulte non de ces décisions ou de ce comportement mais de l'incapacité du club de Luzenac à remplir les conditions auxquelles les articles (…) du règlement administratif de la LFP relatifs au terrain de jeu subordonnent la participation au championnat de Ligue 2 ».
[2] La cour a jugé sur ce point : « compte tenu de l'ancienneté et du caractère réitéré des démarches ainsi accomplies par la FFF et la LFP pour inciter le club de Luzenac à prendre les mesures nécessaires afin de disposer d'une infrastructure classée en niveau 1 ainsi que de la passivité qu'a opposé le club à ces démarches, la société appelante n'est pas fondée à soutenir que l'illégalité de la décision (…) ne lui a pas permis de se concentrer sur la conformité de ses équipements sportifs »
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