Ça ne signifie rien pour le LOSC. D'ailleurs, au regard des dernières rumeurs sur le LOSC, on entend parler de remous en interne avec un Barnaba amené à prendre plus d'importance dans l'organe du club. En ce sens, je l'entends comme un investissement encore plus grand de Merlyn Partners au LOSC, que d'un retrait du fonds propriétaire pour aller à Gênes.
Pour revenir sur une possible monter en pression de Barnaba au sein du club, ça annonce peut-être une collaboration à moyen / long terme avec Fonseca et une réelle volonté de développer sur un projet sur 3-4-5 ans que sur 2 ans. Fonseca restait en général 2 saisons dans ses clubs (Paços Ferreira, Shakhtar, AS Rome) ou 1 saison (Braga, Porto)...
Pour revenir sur une possible monter en pression de Barnaba au sein du club, ça annonce peut-être une collaboration à moyen / long terme avec Fonseca et une réelle volonté de développer sur un projet sur 3-4-5 ans que sur 2 ans. Fonseca restait en général 2 saisons dans ses clubs (Paços Ferreira, Shakhtar, AS Rome) ou 1 saison (Braga, Porto)...
C'est le premier club champion de France.
C'est la machine de guerre d'après-guerre.
Celle qui aurait pu gagner la coupe Drago.
Celle qui a mis la misère au Milan, deux fois, à Giuseppe Meazza.
La dernière en date à avoir mis la misère au PSG en Ligain.
Et surtout, celle qui domine la région Nord.
C'est la machine de guerre d'après-guerre.
Celle qui aurait pu gagner la coupe Drago.
Celle qui a mis la misère au Milan, deux fois, à Giuseppe Meazza.
La dernière en date à avoir mis la misère au PSG en Ligain.
Et surtout, celle qui domine la région Nord.
Parler à un con, c'est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de souffrance pour peu de résultat. Pierre Desproges.
Miladin Béca a écrit :Source of the post Pietro Vierchowod, c'est le premier nom qui me vient à l'esprit quand on me parle de la Sampdoria avec bien évidemment Vialli et Mancini.
Purée, moi c'est Pierre Laigle ^^ Bon, après j'ai appris l'histoire de ce club avec Pagliuca, Vialli, Mancini...
Sinon, Merlyn peut très bien revendre le LOSC vers 2025, en faisant une sacrée bascule financière, et racheter la Sampdoria en 2023 pour également le revendre 4-5 ans plus tard avec le même objectif financier.
Ca peut être 2 projets totalement parallèles, et non une volonté de créer sur la durée une galaxie de clubs à l'image des projets Gérard Lopez, Giampaolo Pozzo, Manchester City, Chelsea, Monaco.
"Yusuf est de retour. Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la Création."
PLE a écrit :Source of the post Et pour les italiens tel barnabaou ceux du calcio c est quoi le Losc ?
Pas forcément grand-chose, pour un italien, il n'y a pas grand-chose en dehors du Calcio.
Maintenant en tant qu'investisseur, tu regardes un club vis à vis de sa situation au sein de sa fédération.
Et je suis désolé, mais la Samp doit se partager un bassin de population plus petit que la MEL avec le Genoa (qui a un palmarès national meilleur mais plus ancien), doit partager le même stade (plus petit que le GS), n'a pas les mêmes structures, doit faire face à une concurrence beaucoup plus ardue et au palmarès autrement conséquent.
Cela vaut ce que ça vaut, mais transfermarkt valorise les 29 joueurs de la Samp à 66,43 millions soit 1,4% de la valeur totale des effectifs de la Série A (20e/20).
Le Losc c'est 191,70 millions soit 5,6% (7e/20).
Alors la bonne période de la Samp démarrée il y a 40 ans et finie il y a 30 ans là-dedans....
Damnant quod non intelligunt
Miladin Béca a écrit :Source of the post Pietro Vierchowod, c'est le premier nom qui me vient à l'esprit quand on me parle de la Sampdoria avec bien évidemment Vialli et Mancini.
Donc oui c'est plus de "la nostalgie à papa", pour le reste ils ont plus ou moins le palmarès d'Auxerre.
Auxerre n'a pas fait de finale de coupe des clubs champions, tout de meme.
Casim' a écrit :Source of the post C'est le premier club champion de France.
C'est la machine de guerre d'après-guerre.
Celle qui aurait pu gagner la coupe Drago.
Celle qui a mis la misère au Milan, deux fois, à Giuseppe Meazza.
La dernière en date à avoir mis la misère au PSG en Ligain.
Et surtout, celle qui domine la région Nord.
Magnifique de lire des choses pareil et il en oublie...
« Cher Lillois vous allez me manquer »José Fonte
Le LOSC et la Samp se ressemblent un peu pour ce qui est de leurs fondations respectives : fondés à la même époque (1946 pour la Samp), ils sont nés de l'union de 2 clubs (un club d'un faubourg prolétaire, Fives et Sampierdarena, et un autre un peu plus bourgeois, l'OL et l'Andrea Doria). Leurs maillots respectifs sont les fusions des couleurs de ces clubs.
La Samp, c'est typiquement le club où un Luis Campos aurait pu faire des merveilles. Au lieu d'aller gérer les égos des Princesses, il aurait mieux fait de relancer une vieille gloire italienne comme la Samp, le Genoa, Bologne, le Torino ou la Fiorentina.
La Samp, c'est typiquement le club où un Luis Campos aurait pu faire des merveilles. Au lieu d'aller gérer les égos des Princesses, il aurait mieux fait de relancer une vieille gloire italienne comme la Samp, le Genoa, Bologne, le Torino ou la Fiorentina.
Qui mange du feu chie des étincelles.
(proverbe flamand)
(proverbe flamand)
Xylophène a écrit :Source of the post Au lieu d'aller gérer les égos des Princesses, il aurait mieux fait de relancer une vieille gloire italienne
L'égo des "Princesses" monégasques est défiscalisé.
Souvent la foule trahit le peuple.
Victor Hugo
Victor Hugo
Gazza8 a écrit :Source of the post Ça ne signifie rien pour le LOSC. D'ailleurs, au regard des dernières rumeurs sur le LOSC, on entend parler de remous en interne avec un Barnaba amené à prendre plus d'importance dans l'organe du club. En ce sens, je l'entends comme un investissement encore plus grand de Merlyn Partners au LOSC, que d'un retrait du fonds propriétaire pour aller à Gênes.
Pour revenir sur une possible monter en pression de Barnaba au sein du club, ça annonce peut-être une collaboration à moyen / long terme avec Fonseca et une réelle volonté de développer sur un projet sur 3-4-5 ans que sur 2 ans. Fonseca restait en général 2 saisons dans ses clubs (Paços Ferreira, Shakhtar, AS Rome) ou 1 saison (Braga, Porto)...
3 ou 4 OK mais attention aux plans quinquennaux :-)
Au Nord il y a un club majeur, Lille et un club mineur, Lens !
Leonard35 a écrit :Source of the post En effet, une durée de 3 ans serait le plus convenable je trouve.
C'est en effet la durée moyenne d'un cycle. L'ère Galtier de 3 ans et demi a démarré réellement à l'été 2018 amenant l'équipe à être championne de France au printemps 2021.
Avec Garcia pareil : prise en main en 2008 et champion en 2011.
L'avenir de la Sampdoria pourrait se jouer dans les prochains jours. Merlyn souhaite acquérir le club, très endetté (100M€) et dans une situation sportive tout aussi inquiétante (6 pts en 15 matchs, à 7 pts du 1er non relégable).
L'effectif est franchement très faible. Si Merlyn prend possession du club, j'ai lu que des joueurs lillois pourraient renforcer la Samp'. J'imagine que ça concernerait un ou des joueurs qui ne rentrent pas forcément dans les plans de Fonseca, entre Gud', Zhegrova, Martin voir Jardim.
Pas sûr que ces derniers aient envie d'y aller cela dit, ni que Fonseca souhaite s'en séparer en l'absence d'arrivée(s).
L'effectif est franchement très faible. Si Merlyn prend possession du club, j'ai lu que des joueurs lillois pourraient renforcer la Samp'. J'imagine que ça concernerait un ou des joueurs qui ne rentrent pas forcément dans les plans de Fonseca, entre Gud', Zhegrova, Martin voir Jardim.
Pas sûr que ces derniers aient envie d'y aller cela dit, ni que Fonseca souhaite s'en séparer en l'absence d'arrivée(s).
"Yusuf est de retour. Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la Création."
L'Equipe du jour :
Olympique Lyonnais, Sampdoria Gênes... Toujours plus de groupes multiclubs
Le rachat de l'Olympique Lyonnais par Eagle Football, la société de John Textor, et la possible acquisition du Sampdoria Gênes par le fonds propriétaire du LOSC sont des illustrations supplémentaires de la progression de la multipropriété de clubs.
Jean Le Bail mis à jour le 21 décembre 2022 à 00h17
Le triomphe de la MCO... Alors que la vente de l'Olympique Lyonnais à Eagle Football, la société de l'homme d'affaires américain John Textor, a été clôturée lundi, mettant fin à un long feuilleton, un autre investisseur, de droit luxembourgeois celui-là et déjà propriétaire du LOSC, le fonds Merlyn Partners, pourrait prendre le contrôle de la Sampdoria Gênes, en Serie A.
Ce rachat renforcerait lui aussi une présence « étrangère » déjà importante dans le « Big 5 », le plus souvent désormais à travers la multi-propriété de clubs (MCO, multiclub ownership).
Synergie technique avec Lille ?
Selon les médias italiens, le fonds Merlyn, dirigé par deux anciens financiers de la banque d'affaires JP Morgan à Londres, le Néerlandais Maarten Petermann et l'Italien Alessandro Barnaba, a offert d'injecter 50 M€ en augmentation de capital (30M€) et en liquidités (20€).
Cette proposition, qui doit recevoir l'aval de l'actionnaire majoritaire, la famille Ferrero, devait être examinée lundi par l'Assemblée générale des actionnaires du club champion d'Italie 1991, plombé par une dette de près de 100 M€ et en fâcheuse posture sportive (19e à 7 points du maintien). Mais cette AG a été reportée « aux premiers jours » de janvier, selon un communiqué du club.
La raison de ce report ? Le fantasque Massimo Ferrero, contraint à la démission de la présidence du club il y a un an pour faillite frauduleuse dans d'autres activités, voudrait se donner du temps pour trouver des repreneurs qui lui offrent de l'argent dans l'opération, ce que Merlyn se serait pas disposé à faire, au-delà de son engagement de 50 M€ pour 100 % du club ligure.
Les candidats au rachat ont laissé filtrer que la reprise par le fonds Merlyn Partners s'accompagnerait d'une « synergie technique » entre la Sampdoria et Lille pouvant passer par l'arrivée de joueurs du club français au mercato (1er-31 janvier 2023) pour tenter d'éviter la relégation de la Samp.
Si elle se confirme, la prise de contrôle du club de Gênes serait la troisième acquisition en Serie A en 2022. Depuis février, l'Atalanta Bergame est codétenue par l'homme d'affaires américain Stephen Pagliuca. En août, le fonds américain Redbird Capital Partners, actionnaire majoritaire (85 %) du Toulouse FC, a racheté l'AC Milan, propriété depuis 2018 d'Elliott Management, un autre fonds américain.
Au total, 18 des 100 clubs pros italiens sont contrôlés par des investisseurs étrangers, majoritairement américains (12/18). La proportion de propriétaires non-italiens monte à 35 % parmi les quarante clubs de Serie A et B.
En France, avec le rachat de l'Olympique lyonnais, la moitié des clubs de Ligue 1 est désormais contrôlée par des intérêts étrangers. Neuf l'étaient déjà : Marseille, Toulouse, Auxerre, Nice, Lille, PSG, Monaco, Clermont et Troyes. Quatre le sont en Ligue 2 : Bordeaux, Caen, Le Havre et Sochaux. Sur ces 14 clubs, cinq (3 en L1, 2 en L2) sont sous drapeau US.
Le record européen en la matière est détenu par la Premier League avec 15 clubs sur 20 contrôlés par un investisseur étranger. Mardi dernier, Bournemouth, 14e de Premier League, est devenu le 10e club de l'élite à passer sous contrôle américain après son rachat au Russo-Britannique Maxim Demin par un consortium mené par l'homme d'affaires américain Bill Foley, qui possède déjà la franchise de hockey des Vegas Golden Knights (NHL).
Deux propriétaires américains pourraient toutefois se retirer d'Angleterre. Fenway Sports Group, qui contrôle Liverpool, recherche de nouveaux investisseurs et serait prêt à lâcher le contrôle des Reds, alors que la famille Glazer, qui possède Manchester United, a affiché cet automne son intention de vendre les Red Devils.
Lille pourrait imiter Lens
Si Merlyn Partners va à dame à la Samp, les deux clubs de Gênes auront en commun d'appartenir à une MCO, le Genoa (Serie B) étant passé en septembre 2021 sous le pavillon du fonds américain 777, qui contrôle aussi le Standard Liège (D1 belge), Vasco de Gama (D2 brésilienne), Melbourne Victory (D1 australienne) et, en France, depuis mai, le Red Star (National).
De son côté, le LOSC, en tant que « club frère » de la Samp, imiterait son voisin et rival Lens, dont le propriétaire, Joseph Oughourlian, contrôle lui aussi un club italien, Padoue, actuel 14e de son groupe en Serie C, en plus de Millonarios (D1 colombienne, 85 %) et 5 % du Real Saragosse (D2 espagnole).
La MCO gagne du terrain en France. Depuis que son actionnaire QSI est entré cet automne au capital du SC Braga (D1 portugaise), le PSG est devenu la huitième entité de Ligue 1 concernée par la multipropriété de club. Si la Sampdoria succombe à la proposition de Merlyn Partners, Lille serait le neuvième club de l'élite hexagonale dans ce cas.
L'OL était déjà pour sa part la tête de pont d'une MCO à travers OL Reign, son club de NWSL aux États-Unis. Cet ensemble va intégrer la propre MCO du groupe de Textor qui possède Molenbeek (D2 belge) et Botafogo (D1 brésilienne) ainsi qu'une participation dans Crystal Palace (Premier League),
Selon un pointage du CIES-Obervatoire du football effecué le 15 septembre dernier (et déjà dépassé), 195 clubs dans le monde étaient intégrés dans un total de 78 MCO, dont 50 comprenant deux clubs et 13 % plus de trois, parmi lesquels City Football Group qui contrôle un total de 11 clubs dans le monde autour de Manchester City dont Troyes en France. Le nombre de clubs concernés (près de 200 donc) a cru de 75 % en moins de trois ans.
Outre la cirulation de joueurs d'un club à un autre au sein d'une même galaxie de clubs comme l'envisage Merlyn Partners entre Lille et la Sampdoria, la MCO permet de démultiplier les capacités de détection de joueurs d'avenir sur un marché du talent ultra-concurrentiel. Un groupe de clubs peut accroître aussi sa capacité de négociation commerciale, sans parler des économies d'échelle dans la gestion de plusieurs clubs.
Revers de la médaille, la propriété de plusieurs clubs par un même investisseur accroît mécaniquement le risque de conflits d'intérêts. La question s'est déjà posée en Europe, notamment pour les clubs de la galaxie Red Bull (Salzbourg, Leipzig, New York...).
En 2017, la chambre de jugement de la Commission de contrôle financier des clubs (ICFC) de l'UEFA a contredit la chambre d'instruction de l'instance en jugeant que Salzbourg, champion d'Autriche, et Leipzig, 2e de Bundesliga, pouvaient jouer tous les deux en Ligue des champions, en l'absence d'« influence décisive » de Red Bull sur les deux clubs ou d'un club sur l'autre. Pour obtenir ce feu vert, Red Bull avait dû quitter la direction de Salzbourg, réduire son sponsoring du club et résilier son accord de coopération avec Leipzig.
Olympique Lyonnais, Sampdoria Gênes... Toujours plus de groupes multiclubs
Le rachat de l'Olympique Lyonnais par Eagle Football, la société de John Textor, et la possible acquisition du Sampdoria Gênes par le fonds propriétaire du LOSC sont des illustrations supplémentaires de la progression de la multipropriété de clubs.
Jean Le Bail mis à jour le 21 décembre 2022 à 00h17
Le triomphe de la MCO... Alors que la vente de l'Olympique Lyonnais à Eagle Football, la société de l'homme d'affaires américain John Textor, a été clôturée lundi, mettant fin à un long feuilleton, un autre investisseur, de droit luxembourgeois celui-là et déjà propriétaire du LOSC, le fonds Merlyn Partners, pourrait prendre le contrôle de la Sampdoria Gênes, en Serie A.
Ce rachat renforcerait lui aussi une présence « étrangère » déjà importante dans le « Big 5 », le plus souvent désormais à travers la multi-propriété de clubs (MCO, multiclub ownership).
Synergie technique avec Lille ?
Selon les médias italiens, le fonds Merlyn, dirigé par deux anciens financiers de la banque d'affaires JP Morgan à Londres, le Néerlandais Maarten Petermann et l'Italien Alessandro Barnaba, a offert d'injecter 50 M€ en augmentation de capital (30M€) et en liquidités (20€).
Cette proposition, qui doit recevoir l'aval de l'actionnaire majoritaire, la famille Ferrero, devait être examinée lundi par l'Assemblée générale des actionnaires du club champion d'Italie 1991, plombé par une dette de près de 100 M€ et en fâcheuse posture sportive (19e à 7 points du maintien). Mais cette AG a été reportée « aux premiers jours » de janvier, selon un communiqué du club.
La raison de ce report ? Le fantasque Massimo Ferrero, contraint à la démission de la présidence du club il y a un an pour faillite frauduleuse dans d'autres activités, voudrait se donner du temps pour trouver des repreneurs qui lui offrent de l'argent dans l'opération, ce que Merlyn se serait pas disposé à faire, au-delà de son engagement de 50 M€ pour 100 % du club ligure.
Les candidats au rachat ont laissé filtrer que la reprise par le fonds Merlyn Partners s'accompagnerait d'une « synergie technique » entre la Sampdoria et Lille pouvant passer par l'arrivée de joueurs du club français au mercato (1er-31 janvier 2023) pour tenter d'éviter la relégation de la Samp.
Si elle se confirme, la prise de contrôle du club de Gênes serait la troisième acquisition en Serie A en 2022. Depuis février, l'Atalanta Bergame est codétenue par l'homme d'affaires américain Stephen Pagliuca. En août, le fonds américain Redbird Capital Partners, actionnaire majoritaire (85 %) du Toulouse FC, a racheté l'AC Milan, propriété depuis 2018 d'Elliott Management, un autre fonds américain.
Au total, 18 des 100 clubs pros italiens sont contrôlés par des investisseurs étrangers, majoritairement américains (12/18). La proportion de propriétaires non-italiens monte à 35 % parmi les quarante clubs de Serie A et B.
En France, avec le rachat de l'Olympique lyonnais, la moitié des clubs de Ligue 1 est désormais contrôlée par des intérêts étrangers. Neuf l'étaient déjà : Marseille, Toulouse, Auxerre, Nice, Lille, PSG, Monaco, Clermont et Troyes. Quatre le sont en Ligue 2 : Bordeaux, Caen, Le Havre et Sochaux. Sur ces 14 clubs, cinq (3 en L1, 2 en L2) sont sous drapeau US.
Le record européen en la matière est détenu par la Premier League avec 15 clubs sur 20 contrôlés par un investisseur étranger. Mardi dernier, Bournemouth, 14e de Premier League, est devenu le 10e club de l'élite à passer sous contrôle américain après son rachat au Russo-Britannique Maxim Demin par un consortium mené par l'homme d'affaires américain Bill Foley, qui possède déjà la franchise de hockey des Vegas Golden Knights (NHL).
Deux propriétaires américains pourraient toutefois se retirer d'Angleterre. Fenway Sports Group, qui contrôle Liverpool, recherche de nouveaux investisseurs et serait prêt à lâcher le contrôle des Reds, alors que la famille Glazer, qui possède Manchester United, a affiché cet automne son intention de vendre les Red Devils.
Lille pourrait imiter Lens
Si Merlyn Partners va à dame à la Samp, les deux clubs de Gênes auront en commun d'appartenir à une MCO, le Genoa (Serie B) étant passé en septembre 2021 sous le pavillon du fonds américain 777, qui contrôle aussi le Standard Liège (D1 belge), Vasco de Gama (D2 brésilienne), Melbourne Victory (D1 australienne) et, en France, depuis mai, le Red Star (National).
De son côté, le LOSC, en tant que « club frère » de la Samp, imiterait son voisin et rival Lens, dont le propriétaire, Joseph Oughourlian, contrôle lui aussi un club italien, Padoue, actuel 14e de son groupe en Serie C, en plus de Millonarios (D1 colombienne, 85 %) et 5 % du Real Saragosse (D2 espagnole).
La MCO gagne du terrain en France. Depuis que son actionnaire QSI est entré cet automne au capital du SC Braga (D1 portugaise), le PSG est devenu la huitième entité de Ligue 1 concernée par la multipropriété de club. Si la Sampdoria succombe à la proposition de Merlyn Partners, Lille serait le neuvième club de l'élite hexagonale dans ce cas.
L'OL était déjà pour sa part la tête de pont d'une MCO à travers OL Reign, son club de NWSL aux États-Unis. Cet ensemble va intégrer la propre MCO du groupe de Textor qui possède Molenbeek (D2 belge) et Botafogo (D1 brésilienne) ainsi qu'une participation dans Crystal Palace (Premier League),
Selon un pointage du CIES-Obervatoire du football effecué le 15 septembre dernier (et déjà dépassé), 195 clubs dans le monde étaient intégrés dans un total de 78 MCO, dont 50 comprenant deux clubs et 13 % plus de trois, parmi lesquels City Football Group qui contrôle un total de 11 clubs dans le monde autour de Manchester City dont Troyes en France. Le nombre de clubs concernés (près de 200 donc) a cru de 75 % en moins de trois ans.
Outre la cirulation de joueurs d'un club à un autre au sein d'une même galaxie de clubs comme l'envisage Merlyn Partners entre Lille et la Sampdoria, la MCO permet de démultiplier les capacités de détection de joueurs d'avenir sur un marché du talent ultra-concurrentiel. Un groupe de clubs peut accroître aussi sa capacité de négociation commerciale, sans parler des économies d'échelle dans la gestion de plusieurs clubs.
Revers de la médaille, la propriété de plusieurs clubs par un même investisseur accroît mécaniquement le risque de conflits d'intérêts. La question s'est déjà posée en Europe, notamment pour les clubs de la galaxie Red Bull (Salzbourg, Leipzig, New York...).
En 2017, la chambre de jugement de la Commission de contrôle financier des clubs (ICFC) de l'UEFA a contredit la chambre d'instruction de l'instance en jugeant que Salzbourg, champion d'Autriche, et Leipzig, 2e de Bundesliga, pouvaient jouer tous les deux en Ligue des champions, en l'absence d'« influence décisive » de Red Bull sur les deux clubs ou d'un club sur l'autre. Pour obtenir ce feu vert, Red Bull avait dû quitter la direction de Salzbourg, réduire son sponsoring du club et résilier son accord de coopération avec Leipzig.
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées - (Le Vacher et le Garde-chasse) - Jean Pierre Claris de Florian (1755-1794)