En ligneMessageCasim' » mar. 30 janv. 2024 10:40
Daniel Costantini, avec les Jackson Richardson, Philippe Gardent, Stéphane Stoecklin, et autres Denis Lathoud (un sacré bras), Frédéric Volle, Mahé, Quintin, Monthurel..., c'était les Bronzés. Médaillés olympiques à Barcelone.
Après, vinrent les Barjots, avec comme point d'orgue le premier titre mondial d'une équipe de sport co en France en 95.
Il faut se souvenir de où se trouvait le hand français dans les '80 pour mesurer à quel point le hand a connu une ascension fulgurante en France.
Troisième division mondiale en 85, champion du monde A en 95, avec une qualification inespérée en 90 pour les JO (9è place mondiale).
Et pourtant le groupe a failli exploser en 95, durant les championnats du monde en Islande, la faute à une rivalité parisiano-marseillaise (et notamment l'OM-Vitrolles de Tapie frère).
Ils ont réussi à se souder, et à gagner, alors qu'ils avaient perdu deux matchs au premier tour.
Sans cela, l'histoire se serait certainement arrêtée là.
Alors que cela fait maintenant 30 ans que le hand français est au top niveau mondial.
Pour ce qui est de la popularité du hand en France, les salles sont pleines en première division, il y a au moins deux gros clubs (Dunkerque et Nantes ont bien essayé de rivaliser, mais Paris et Montpellier sont largement devant), certains matchs sont diffusés sur Bein, la coupe d'Europe sur Eurosport, je ne pense pas que le hand ait un déficit de popularité en France.
Mais, bien sûr, ce n'est pas comme en Allemagne.
Après, le hand féminin, c'est une autre paire de manche. Et pourtant, sa réussite montre que c'est bien toute une politique du développement du hand qui a permis au hand français d'être l'un des meilleurs, sinon le meilleur mondial.
Si on considère d'autres sports co majeurs en France, tels que le volley ou le basket, c'est pas la même chanson...
Je pense que le hand doit être en troisième ou quatrième position derrière le foot et le rugby, et ce n'est franchement pas mal du tout.
Parler à un con, c'est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de souffrance pour peu de résultat. Pierre Desproges.