PO a écrit :Source of the post Je ne suis pas trop fan de N. Sarkozy, mais c'est quand même un ancien chef d'état. Il siège au Conseil Constitutionnel. Sous prétexte d'équité, nul besoin de verser dans l'angélisme : Ca n'est pas Monsieur tout le monde.
La preuve, c'est que le justiciable lambda est rarement entendu par un juge 11 ans après les faits qui lui sont reprochés.
En outre, s'il avait des documents à planquer/détruire ou des témoins à subordonner Edit : suborner, je doute qu'il ait attendu la nuit dernière pour le faire.
Nicolas Sarkozy, récente icône de le droite, et encore aujourd'hui, et son ami Paul Bismuth ont suffisamment de relations bienveillantes parmi les magistrats et d'une manière générale dans la justice pour qu'il sache exactement ce sur quoi il allait être questionné en garde à vue.
En outre, d'après ce que j'ai compris, les heures passées chez lui ne sont pas comptabilisées comme des heures de GAV, alors que s'il avait roupillé sur place, c'était autant d'heures en moins d'interrogatoire.
PO, tu te rend compte de ce que tu dis?
le justiciable lambda n'a pas la capacité de déclencher une guerre contre un pays pétrolier (lybie) pour des raisons personnelles. C'est justement parcequ'il n'est pas monsieur tout le monde et parceque ses actes sont incroyablement graves qu'il doit être plus sévèrement traité.
On peut bien évidemment envisager la garde à vue "comme monsieur tout le monde", si ce n'est pire, car les faits reprochés ont des conséquences que l'on peut classer dans "les crimes contre l'humanité".
Toujours ce réflexe néo-colonialiste : "ce qu'il s'est passé là bas, au final, ne sont pas des conséquences désastreuses"... c'est leur bien, démocratie, droit de vote, cocacola... toussa"