dodger a écrit :Source of the post Ce sont des gens qui subissent en silence la délinquance, la violence, les incivilités et que personne n'écoute. Soudain vient un gentil garçon qui leur parle, qui les comprend et qui leur dit ce qu'ils veulent entendre. Le RN pose de vrais problèmes de société alors que les autres partis cherchent à les minimiser, à les diluer dans un amalgame d'excuses victimaires pour ne rien faire.
Le RN n'a pas de solution miracle mais son discours séduit. Si le RN parvient un jour au pouvoir ce sera par forfait des partis traditionnels.
Pas d'accord, cela représente une minorité. Y a pas 30% des français qui ''subissent la délinquance ''. Par contre qui ont peur de la délinquance là oui. C'est toute la différence. Dans les patelins perdus le RN fait des gros scores, y a pas de deal, y a pas de violence. J'en connais des électeurs du RN, des vieux qui ont peur de l'immigration y a même pas un étranger dans leur village.
Le Rn joue plus sur des peurs et le sait très bien, s'attribue, prend possession de chaque fait divers pour affirmer ci ou ça aux 3/4 des peureux qui vont boire goulûment. Il y a des gens victimes de la délinquance mais pas autant que les scores et le % du Rn . Résumer la montée du rn par ça c'est oublier en grande partie les oubliés de la nation, la classe populaire que la gauche a perdue en partie parce que c'est plus facile de croire qu'on est dans la merde à cause de quelqu'un plutôt que d'un système ou d'une politique à l'américaine.
Il faut bien distinguer différents types d'électeurs RN .
Ceux qui ont consciemment les convictions que les problèmes viennent de l'immigration.
Ceux qui ont peur et dont on alimente la peur via reportages, témoignages, faits divers mais qui au final ne sont pas spécialement victimes de l'insécurité.
Ceux qui peuvent subir des formes de délinquance dans certaines villes ( ils sont pas forcement les plus nombreux)
Et en grande partie les votes contestataires, les mecs à la rue en fin du mois , ceux qui se disent '' on n'a jamais essayé '' bref ceux qui se font mettre par la politique libéral de notre gouvernement qui ne se reconnaissent pas ou plus dans la gauche pour diverses raisons.