Calamar a écrit :Source of the post lol, si cette dernière phrase est entre autres pour moi par rapport aux derniers échanges, je confirme être dans la classe moyenne (tant elle est large et ne veut rien dire), et j'infirme le fait de ne pas vouloir faire contribuer les plus aisés, si tant est aussi que cette dénomination n'englobe pas une bonne partie de la classe moyenne qui est déjà pressurisée
Non, c'est pas une attaque, c'est simplement un constat global sur la structure du vote de la classe moyenne, qui vote pour appliquer des logiques économiques qui font progresser son niveau de vie (quand il progresse) immensément moins rapidement que celui des plus fortunés.
Calamar a écrit : pour revenir sur la succession au-delà de 12 M€, je trouve simplement que c'est du vol et de la spoliation, je ne suis pas contre alourdir la fiscalité sur certains points, mais du racket pareil, c'est inconcevable.
exemple : continuer à détaxer les résidences principales, et augmenter drastiquement les résidences secondaires voire tertiaires ou plus
Je suis pas en désaccord sur le fond. Mais le fait justement qu'on soit si réticent à sur-taxer les multi-propriétaires en pleine crise du logement montre bien que c'est une question de philosophie, et non de pragmatisme/réalisme économique. On ne veut pas empêcher les plus riches de faire fructifier un capital, même quand cela se fait au détriment de l'intérêt général.
Ursulet a écrit :Ils investissent plutot dans la location de commerces et bureaux non?
Aussi, même si c'est certainement un peu moins porteur depuis l'avènement du télétravail pour les bureaux, avec des sociétés qui cherchent à réduire les surfaces louées. Mais déjà à l'époque du Covid, j'avais trouvé assez sidérant que la question du gel (au moins partiel) des loyers ne soit pas mise sur la table. On a préféré faire reposer le coût de l'inactivité sur les locataires et le contribuable sans jamais demander le moindre effort au bailleur. Donc bon, le fameux "risque" (qui mérite supposément une forte rétribution comme on a pu le lire plus haut), me semble, à moi, extrêmement faible, puisque même en cas de gel complet de l'économie mondiale avec une pandémie inédite, cela n'engendre pas de baisse de revenus...