emille a écrit :Source of the post On mélange trop facilement les juifs avec les Israéliens. Autant j'aime bien les premiers que les seconds...
48% des juifs du monde sont en Israël.
Et n'oublie pas qu'en Israël, il y a des israéliens opposés à Netanyahu, en en France ou ailleurs des juifs qui le soutiennent.
Fouilloux a écrit :Source of the postDageek a écrit :le problème de la droite dure israélienne c'est qu'elle a pris clairement la main sur les postes clés alors qu'elle n'est pas forcément soutenue par une majorité . Il y a effectivement un très grand nombre d'israéliens qui sont exaspérés de la brutalité de leur propre gouvernement, et qui souhaitent une coexistence pacifique tout en étant prêts à rendre une partie des territoires. Le pouvoir de " nuisance" des juifs les plus durs est considérable en Israel
On peut aussi dire que le système électoral israélien (la proportionnelle) génère des alliances qui decuplent le poids de l'extrême droite. C'est un peu comme si en France on avait un gouvernement de coalition entre les Républicains de Wauquiez, le Front national, Debout la France de Du pont Aignan et une poignée de députés de la Manif pour tous : majorité de sièges, sans avoir la majorité absolue des voix.
Du côté de l'Olp et du Hamas c'est plus simple : si opposition, on flingue, les élections c'est un truc sioniste.
Déjà, des élections "propres", c'est plus facile à organiser lorsqu'on est un reconnu comme un Etat avec toute la souveraineté qui va avec. Porter un jugement sur le caractère démocratique d'un pouvoir en place au sein d'un camp de concentration (avant de pousser des cris d'orfraie, j'invite chacun à s’intéresser à la définition du concept), c'est juste inepte.
On parle d'un Etat occupé, dont une partie est victime de l'un des plus long blocus de l'Histoire, avec une densité de population 50 fois supérieur à celle de la France, qui n'a même pas le droit d'importer du ciment. Comment peut-on espérer que les choses se déroulent correctement ? Que les Gazaouis votent pour autre chose que des forces radicales ?
Namtok a écrit :Fouilloux a écrit :Source of the postDageek a écrit :le problème de la droite dure israélienne c'est qu'elle a pris clairement la main sur les postes clés alors qu'elle n'est pas forcément soutenue par une majorité . Il y a effectivement un très grand nombre d'israéliens qui sont exaspérés de la brutalité de leur propre gouvernement, et qui souhaitent une coexistence pacifique tout en étant prêts à rendre une partie des territoires. Le pouvoir de " nuisance" des juifs les plus durs est considérable en Israel
On peut aussi dire que le système électoral israélien (la proportionnelle) génère des alliances qui decuplent le poids de l'extrême droite. C'est un peu comme si en France on avait un gouvernement de coalition entre les Républicains de Wauquiez, le Front national, Debout la France de Du pont Aignan et une poignée de députés de la Manif pour tous : majorité de sièges, sans avoir la majorité absolue des voix.
Du côté de l'Olp et du Hamas c'est plus simple : si opposition, on flingue, les élections c'est un truc sioniste.
Déjà, des élections "propres", c'est plus facile à organiser lorsqu'on est un reconnu comme un Etat avec toute la souveraineté qui va avec. Porter un jugement sur le caractère démocratique d'un pouvoir en place au sein d'un camp de concentration (avant de pousser des cris d'orfraie, j'invite chacun à s’intéresser à la définition du concept), c'est juste inepte.
On parle d'un Etat occupé, dont une partie est victime de l'un des plus long blocus de l'Histoire, avec une densité de population 50 fois supérieur à celle de la France, qui n'a même pas le droit d'importer du ciment. Comment peut-on espérer que les choses se déroulent correctement ? Que les Gazaouis votent pour autre chose que des forces radicales ?
Avant que le Hamas ne liquide les responsables de l'Olp en juin 2007 à Gaza, bon nombre de gazaouis travaillaient en Israël, en passant la frontière chaque jour (j'en connaissais personnellement un bon nombre à cette époque là). La situation était très différente. Je suis allé moi même à Gaza à cette époque là.
Fouilloux a écrit :Source of the postNamtok a écrit :Fouilloux a écrit :Source of the post
On peut aussi dire que le système électoral israélien (la proportionnelle) génère des alliances qui decuplent le poids de l'extrême droite. C'est un peu comme si en France on avait un gouvernement de coalition entre les Républicains de Wauquiez, le Front national, Debout la France de Du pont Aignan et une poignée de députés de la Manif pour tous : majorité de sièges, sans avoir la majorité absolue des voix.
Du côté de l'Olp et du Hamas c'est plus simple : si opposition, on flingue, les élections c'est un truc sioniste.
Déjà, des élections "propres", c'est plus facile à organiser lorsqu'on est un reconnu comme un Etat avec toute la souveraineté qui va avec. Porter un jugement sur le caractère démocratique d'un pouvoir en place au sein d'un camp de concentration (avant de pousser des cris d'orfraie, j'invite chacun à s’intéresser à la définition du concept), c'est juste inepte.
On parle d'un Etat occupé, dont une partie est victime de l'un des plus long blocus de l'Histoire, avec une densité de population 50 fois supérieur à celle de la France, qui n'a même pas le droit d'importer du ciment. Comment peut-on espérer que les choses se déroulent correctement ? Que les Gazaouis votent pour autre chose que des forces radicales ?
Avant que le Hamas ne liquide les responsables de l'Olp en juin 2007 à Gaza, bon nombre de gazaouis travaillaient en Israël, en passant la frontière chaque jour (j'en connaissais personnellement un bon nombre à cette époque là). La situation était très différente. Je suis allé moi même à Gaza à cette époque là.
Donc, si on suit ton raisonnement, la situation politique, diplomatique et militaire organisée et imposée par Israël aux territoires palestiniens, et en particulier à Gaza, sont la résultante des dissensions politiques internes (violentes) au sein de ces territoires ?
Presque ! Des vacances gratuites et illimitées et sans tampon ni bracelet : si tu parviens à en sortir, plus le droit de revenir !
@Ursulet : très jolie carte.
Dans un style un peu différent, toujours sur la Palestine, y'a aussi la carte de Bousac qui est très intéressante, même si elle est avant-tout transgressive :
Namtok a écrit :Source of the postFouilloux a écrit :Source of the postNamtok a écrit :
Déjà, des élections "propres", c'est plus facile à organiser lorsqu'on est un reconnu comme un Etat avec toute la souveraineté qui va avec. Porter un jugement sur le caractère démocratique d'un pouvoir en place au sein d'un camp de concentration (avant de pousser des cris d'orfraie, j'invite chacun à s’intéresser à la définition du concept), c'est juste inepte.
On parle d'un Etat occupé, dont une partie est victime de l'un des plus long blocus de l'Histoire, avec une densité de population 50 fois supérieur à celle de la France, qui n'a même pas le droit d'importer du ciment. Comment peut-on espérer que les choses se déroulent correctement ? Que les Gazaouis votent pour autre chose que des forces radicales ?
Avant que le Hamas ne liquide les responsables de l'Olp en juin 2007 à Gaza, bon nombre de gazaouis travaillaient en Israël, en passant la frontière chaque jour (j'en connaissais personnellement un bon nombre à cette époque là). La situation était très différente. Je suis allé moi même à Gaza à cette époque là.
Donc, si on suit ton raisonnement, la situation politique, diplomatique et militaire organisée et imposée par Israël aux territoires palestiniens, et en particulier à Gaza, sont la résultante des dissensions politiques internes (violentes) au sein de ces territoires ?
Non, ce que je dis, c'est que des deux côtés, les responsables politiques actuels (l'extrême droite et Netanyahu d'un côté, Mahmoud Abbas et le Hamas de l'autre) tirent leur pouvoir de la situation du conflit. Ils n'ont aucun intérêt à la paix : ils disparaitraient de la scène politique. En plus, la prise du pouvoir à Gaza par le Hamas (et donc l'Iran) à aggravé la situation.
Il n'y a donc aucune sortie de crise possible aujourd’hui.
Sauf si l'Iran change de position, et si la gauche modérée emporte les prochaines élections en Israël.
Listing des résolutions de l'ONU non respectées (jusque 2009)
https://www.monde-diplomatique.fr/2009/02/A/16775
L'occupation israélienne : 50 ans de spoliations par Amnesty international:
https://www.amnesty.org/fr/latest/campaigns/2017/06/israel-occupation-50-years-of-dispossession/
L'envers des cartes par Richard Labévière :
http://prochetmoyen-orient.ch/philippe-simonnot-un-siecle-de-malediction-balfour/
La question de Palestine (historique) ONU :
http://www.un.org/french/Depts/palestine/history2.shtml
Les droits de l'homme ONU ( à noter que l'autorité palestinienne n'est pas "blanc-bleu") :
http://www.un.org/french/Depts/palestine/history8.shtml
https://www.monde-diplomatique.fr/2009/02/A/16775
L'occupation israélienne : 50 ans de spoliations par Amnesty international:
https://www.amnesty.org/fr/latest/campaigns/2017/06/israel-occupation-50-years-of-dispossession/
L'envers des cartes par Richard Labévière :
http://prochetmoyen-orient.ch/philippe-simonnot-un-siecle-de-malediction-balfour/
La question de Palestine (historique) ONU :
http://www.un.org/french/Depts/palestine/history2.shtml
Les droits de l'homme ONU ( à noter que l'autorité palestinienne n'est pas "blanc-bleu") :
http://www.un.org/french/Depts/palestine/history8.shtml
J'ai l'impression que le deuxième mandat de not'bon président Macron va en énerver quelques-uns. dodger » sam. 29 déc. 2018 23:41
Tu es l'antechrist des climato-dubitatifs ! PO » jeu. 27 déc. 2018 17:27
Tu es l'antechrist des climato-dubitatifs ! PO » jeu. 27 déc. 2018 17:27
Fouilloux a écrit :Source of the postNamtok a écrit :Source of the postFouilloux a écrit :Source of the post
Avant que le Hamas ne liquide les responsables de l'Olp en juin 2007 à Gaza, bon nombre de gazaouis travaillaient en Israël, en passant la frontière chaque jour (j'en connaissais personnellement un bon nombre à cette époque là). La situation était très différente. Je suis allé moi même à Gaza à cette époque là.
Donc, si on suit ton raisonnement, la situation politique, diplomatique et militaire organisée et imposée par Israël aux territoires palestiniens, et en particulier à Gaza, sont la résultante des dissensions politiques internes (violentes) au sein de ces territoires ?
Non, ce que je dis, c'est que des deux côtés, les responsables politiques actuels (l'extrême droite et Netanyahu d'un côté, Mahmoud Abbas et le Hamas de l'autre) tirent leur pouvoir de la situation du conflit. Ils n'ont aucun intérêt à la paix : ils disparaitraient de la scène politique. En plus, la prise du pouvoir à Gaza par le Hamas (et donc l'Iran) à aggravé la situation.
Il n'y a donc aucune sortie de crise possible aujourd’hui.
Sauf si l'Iran change de position, et si la gauche modérée emporte les prochaines élections en Israël.
C'est très arrangeant d'estimer que la paix est impossible quand on est le premier responsable d'une situation intenable.