PO a écrit :Source of the postWoody a écrit :Source of the postPO a écrit :Source of the post 44 milliards d'Euros de dettes cumulées fin 2014. De l'ordre de 3 milliards d'€ de dette supplémentaire par an (Malgré 300 M€ de CICE soit dit en passant ;-) . Quelle entreprise "normale", fut-elle de 150.000 salariés, pourrait se permettre cela année après année ?
Mais c'est un service public. Elle n'a donc pas la même finalité qu'une boîte privée. Elle appartient à l'état, donc à nous les 67 millions de français qui sommes aussi potentiellement ses usagers, ou pas.
La question doit donc être posée aux français, pourquoi pas par référendum, à savoir : Combien êtes-vous prêt à mettre en terme d'impôts, pour la SNCF maintienne son fonctionnement actuel ?
Ca c'est du Macron en forme ;). Cela dit, la comparaison doit te faire plaisir.
Que le modèle économique de la SNCF ne fonctionne pas, il faudrait être stupide pour dire le contraire.
Beaucoup de choses sont à revoir, mais je ne suis pas sûr que la libéralisation pure et simple du service soit la meilleure solution. Il suffit de voir au Royaume-Uni l'impact que cela a eu sur la qualité des services. On est dans une boucle de raisonnement assez simple et répétitive : mécontentement de la qualité de services - libéralisation/privatisation - amoindrissement du service public - .... mécontentement de la qualité de service. Et c'est bien évidemment les plus précaires qui trinquent.
[highlight=yellow]Le must, c'est le coup de référendum : jouer sur l'affect des individus qui ont tous, de près ou de loin, été impactés par un retard de train ou un dysfonctionnement quel qu'il soit.
Ta réponse, tu l'as déjà.Mais heureusement qu'on ne traite pas tous les sujets de cette façon.
Primo, pas forcément. Tu serais peut-être surpris. Force est de constater qu'on entend beaucoup de micros trottoirs d'usagers de la SNCF, les premiers impactés par les mouvements de grève promis par les syndicats, qui disent néanmoins comprendre pourquoi les salariés de la SNCF défendent leurs intérêts, et que la majorité d'entre eux ne veulent pas que ce service public soit privatisé.
Dans un référendum, il n'y aurait pas que des cadres sup navetteurs des TGV assoiffés de libéralisme échevelé qui votent (Quitte à faire dans le poncif, lachons-nous !). Il y aurait aussi tous les ouvriers/employés qui utilisent le train comme moyen de transport. Tous les ruraux/provinciaux/territoires isolés pour qui le train est souvent vital. Tous les parents qui envoient leurs mômes à leurs écoles/études en train.
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En outre, ça n'est pas non plus mon état d'esprit. Je suis assez attaché à la SNCF en tant qu'entreprise publique. Sauf qu'on ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Si elle reste publique, les français, tous, et pas uniquement les salariés de la SNCF, doivent avoir leur mot à dire.
Deuxio, merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. A aucun moment, j'ai écris qu'il faut faire un référendum Pour/Contre la privatisation de la SNCF.
J'ai écris Combien êtes-vous prêt à mettre en terme d'impôts, pour que la SNCF maintienne son fonctionnement actuel ? (Autrement dit, un service public). C'est quand même très différent.
On demande juste aux gens de définir "leur" SNCF. Bien entendu, il y aurait un gros travail préalable au référendum, d'information et de pédagogie, visant à expliquer les conséquences pratiques des choix budgétaires soumis à leur vote.
Sachant que dans les faits, il suffit de savoir faire une division pour savoir combien ça coûte déjà par foyer fiscal imposable.
En l'occurrence, questionner le "peuple", tu devrais adouber ce principe, il est typiquement "insoumis".Woody a écrit :On refait un référendum pour la peine de mort ?
Non. C'est contraire aux droits de l'homme. Donc pas d'actualité.
Comme c'est pas réel, on ne peut forcément pas savoir ... mais j'en doute fortement, effectivement.
Pour la question de l'impôt, on fait comment, sachant que tout le monde est loin d'être imposable ?
Ca me parait extrêmement complexe ...
Sinon, on peut effectivement vouloir une plus grande représentativité du peuple sans être catégorisé "insoumis".