ça va encore.
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Faits divers
La barrière qui a cédé au stade de la Licorne d’Amiens était bien défaillante
Par Bakhti Zouad | Publié le 16/09/2018
Des barrières anti-déferlement ont été installées dans les deux tribunes « debout » du stade de la Licorne. Ici les supporters lillois dans le kop visiteurs. - (Photo FRED DOUCHET)
Plus complet que le premier rapport d’expertise technique demandé en urgence par le parquet, quelques jours après la rupture d’un garde-corps ayant fait une vingtaine de blessés le 30 septembre 2017 au stade de la Licorne, le second document confirme donc bien des anomalies de fixation de la barrière métallique qui a cédé.
Vu samedi soir au stade de la Licorne où il se rend régulièrement, le procureur de la République d’Amiens, Alexandre de Bosschère n’a pas souhaité commenter le rapport en question. Il a toutefois accepté d’évoquer – a minima – l’enquête menée par les deux juges d’instruction saisis. Muté, un des magistrats instructeurs a d’ailleurs été remplacé récemment.
Interrogé sur la durée de l’instruction (près d’un an déjà), il estime que le temps des investigations n’est pas anormal compte tenu de la complexité du dossier et des éléments à vérifier ou à exploiter. « Il est normal que cela prenne du temps », confie-t-il, sous-entendant que les juges étaient encore dans une phase de vérifications, de collectes d’informations et de recoupement.
Aucune mise en examen pour l’instant
Le procureur a également rappelé qu’à ce stade, il n’y avait « aucune mise en examen » dans cette affaire même si des perquisitions ont eu lieu en novembre 2017 dans les locaux de la préfecture de la Somme et d’Amiens Métropole. « Le mot perquisition peut effrayer mais il ne présage pas d’une responsabilité à venir, explique le procureur. Cette recherche d’éléments est normale, ce stade a tout même été construit il y a près de 20 ans. De plus, la perquisition peut aussi avoir une fonction de protection pour ceux qui la subissent. »
Reste que les victimes attendent une accélération du dossier. « Aujourd’hui, les juges d’instruction disposent de deux rapports d’expertise qui leur permettent d’en tirer les conséquences et d’engager les responsabilités au plan pénal », estime l’avocat de 46 supporters Me Réza-Jean Nassiri, joint samedi par l’AFP. Des supporters légèrement blessés pour la grande majorité d’entre eux. « C’est un point qui peut jouer sur le fond mais qui n’a aucune incidence sur le travail des juges », souligne le procureur qui pourrait communiquer davantage sur l’affaire d’ici la fin de l’année.
http://www.courrier-picard.fr/136204/ar ... efaillante
La barrière qui a cédé au stade de la Licorne d’Amiens était bien défaillante
Par Bakhti Zouad | Publié le 16/09/2018
Des barrières anti-déferlement ont été installées dans les deux tribunes « debout » du stade de la Licorne. Ici les supporters lillois dans le kop visiteurs. - (Photo FRED DOUCHET)
Plus complet que le premier rapport d’expertise technique demandé en urgence par le parquet, quelques jours après la rupture d’un garde-corps ayant fait une vingtaine de blessés le 30 septembre 2017 au stade de la Licorne, le second document confirme donc bien des anomalies de fixation de la barrière métallique qui a cédé.
Vu samedi soir au stade de la Licorne où il se rend régulièrement, le procureur de la République d’Amiens, Alexandre de Bosschère n’a pas souhaité commenter le rapport en question. Il a toutefois accepté d’évoquer – a minima – l’enquête menée par les deux juges d’instruction saisis. Muté, un des magistrats instructeurs a d’ailleurs été remplacé récemment.
Interrogé sur la durée de l’instruction (près d’un an déjà), il estime que le temps des investigations n’est pas anormal compte tenu de la complexité du dossier et des éléments à vérifier ou à exploiter. « Il est normal que cela prenne du temps », confie-t-il, sous-entendant que les juges étaient encore dans une phase de vérifications, de collectes d’informations et de recoupement.
Aucune mise en examen pour l’instant
Le procureur a également rappelé qu’à ce stade, il n’y avait « aucune mise en examen » dans cette affaire même si des perquisitions ont eu lieu en novembre 2017 dans les locaux de la préfecture de la Somme et d’Amiens Métropole. « Le mot perquisition peut effrayer mais il ne présage pas d’une responsabilité à venir, explique le procureur. Cette recherche d’éléments est normale, ce stade a tout même été construit il y a près de 20 ans. De plus, la perquisition peut aussi avoir une fonction de protection pour ceux qui la subissent. »
Reste que les victimes attendent une accélération du dossier. « Aujourd’hui, les juges d’instruction disposent de deux rapports d’expertise qui leur permettent d’en tirer les conséquences et d’engager les responsabilités au plan pénal », estime l’avocat de 46 supporters Me Réza-Jean Nassiri, joint samedi par l’AFP. Des supporters légèrement blessés pour la grande majorité d’entre eux. « C’est un point qui peut jouer sur le fond mais qui n’a aucune incidence sur le travail des juges », souligne le procureur qui pourrait communiquer davantage sur l’affaire d’ici la fin de l’année.
http://www.courrier-picard.fr/136204/ar ... efaillante
