Kwisatz- a écrit :Prieto a écrit :Source of the postLe problème majeur (trop feignasse pour m'autoquoter, ça date de trop loin) est que PF s'est "tailoré" une équipe à sa mesure et conforme à ses principes de jeu.
Ce sera très difficile de reconstruire avec un coach aux principes très différents.
Sauf si Paulo nous pique tous ses chouchous pour les enrôler au Milan ;-)
Ça ne me semble pas si net.
Fonseca a plutôt réussi à trouver un compromis entre son animation et les joueurs qu'il avait, ou que Létang lui a proposés et qu'il a validés.
Les seuls joueurs très marqués Fonseca pour moi sont
- Angel Gomes qui était déjà là mais qui ne peut briller que dans certains systèmes,
- Ismaily qui est très fort mais semblerait moyen-bon dans un système où les latéraux sont moins responsabilisés à la construction,
- Haraldsson qui est un très gros potentiel européen mais pour des animations spécifiques (et si le LOSC veut attirer des très gros potentiels, c'est une bonne stratégie de cibler les joueurs qui ont des profils très spécifiques).
André, David, Bentaleb, Cabella ont déjà fait leurs preuves à haut niveau dans différentes animations.
Diakité est polyvalent.
Yoro aurait peut-être éclos plus tard mais il aurait fini par s'imposer quels que soient l'entraineur et l'animation.
Des joueurs comme Yazici, mais aussi Gudmundsson qui a beaucoup joué sur les matches importants, Alexsandro qui s'est imposé malgré son profil pas très compatible a priori (et reste le 1er choix selon le profil des adversaires), et même les titulaires Zhegrova et Tiago Santos qui sont trop perso et trop dilettantes, n'auraient pas été ses premiers choix s'il avait pu remodeler l'effectif à sa main.
Chevalier non plus n'était pas censé devenir titulaire, il n'avait pas plus travaillé son jeu au pied que cela avant.
Le choix du prochain entraineur sera important mais Fonseca ne laisse pas le LOSC avec un effectif aussi marqué par un type d'animation qu'après Galtier par exemple (4-4-2 ou 4-2-3-1 de transition), ce que laissera Haise s'il quitte Lens (3-4-1-2 ou 3-4-2-1), ou ce qu'avait Tudor à l'OM (intensité, verticalité).