[01T] Coupe du Monde 2018 + rencontres préparatoires
Posté : lun. 21 mai 2018 10:50
Les amis du LOSC
2 h ·
Ancien dogue
Avec la voix du nord
Benjamin Pavard
Le Maubeugeois est l’un des deux Nordistes présents dans la liste des 23 joueurs qui vont représenter la France en Russie. À 22 ans, il savoure son bonheur et entend bien profiter à fond.
L’ANNONCE DE LA LISTE : UN MOMENT INTENSE
Cela faisait plusieurs mois, au moins depuis sa première convocation en novembre, qu’il y pensait. Il en avait gagné le droit en progressant constamment avec son club de Stuttgart depuis deux ans, et en réussissant ses premiers pas avec la France. Jeudi soir, vers 20 h 30, Benjamin Pavard a réalisé le rêve de tous les footballeurs : il a été sélectionné, par Didier Deschamps, pour disputer la Coupe du Monde en Russie (du 14 juin au 15 juillet).
Un moment intense qu’il a partagé logiquement avec ses parents et ses proches. Car la famille est un socle, une absolue priorité pour le jeune garçon de 22 ans, né à Maubeuge, et qui a réalisé, contre vents et marées, son rêve de devenir footballeur professionnel : « J’ai des parents exceptionnels qui ont tout fait pour m’aider à réaliser mes objectifs. Ce n’était pas facile pour eux et la récompense, aujourd’hui, elle est autant pour moi que pour eux », nous confiait Pavard quelques minutes seulement après l’officialisation de la liste des 23.
LE LOSC « CLUB DE CŒUR »
Et quel parcours ! Ils n’étaient sans doute pas nombreux à parier sur la présence en Russie du Nordiste il y a un an. Pavard sortait alors d’une saison pleine, certes, mais en deuxième division allemande avec Stuttgart, qu’il avait rejoint à l’été 2016 après avoir quitté, avec un peu de tristesse, son « club de cœur », le LOSC. Lille, où il conserve de nombreux amis et où il a débuté en pro. Un simple coup d’oeil au compte twitter du joueur permet de voir que son message annonçant son départ en août 2016 reste « épinglé ».
Considéré comme un grand espoir, Benjamin Pavard a réussi un pari audacieux, en rejoignant l’étranger et la deuxième division allemande : « C’était un choix difficile, reconnaît-il. J’avais à l’époque des offres en France et d’autres offres à l’étranger mais avec mes parents et mon agent, on a considéré que c’était la meilleure option et aujourd’hui, je ne peux pas regretter. Si je suis appelé en équipe de France, c’est grâce à mes coéquipiers à Stuttgart ». Et à une certaine bienveillance de son club. Recruté comme défenseur central, il a impressionné tous les observateurs lors de sa première saison, terminant dans l’équipe type de la deuxième division.
« MA POLYVALENCE EST UN ATOUT »
Mais quand en novembre dernier, Didier Deschamps a fait pour la première fois appel à lui, c’était pour occuper le couloir droit. « Je sais que ma polyvalence est un atout. Le coach sait que je peux jouer à droite, au centre, à gauche ou même en six. Quand j’ai été appelé, on a demandé à mon club de jouer arrière droit plus souvent et l’entraîneur a accepté. Ça m’a aidé ».
D’autant que Pavard a continué à réaliser des performances remarquées par tous les observateurs allemands : « En Allemagne, personne ne doutait de sa sélection, souffle Joseph Mohan, l’agent qui gère les intérêts de Pavard depuis près de sept ans. Là-bas, tout le monde le considère comme hors-norme et comme un des meilleurs spécialistes de la Bundesliga ». Ces deux saisons pleines ont fait grandir à vitesse grand V un garçon qui a pourtant connu dans son jeune âge des périodes de doutes, notamment dans les catégories jeunes au LOSC.
SON AGENT : « IL NE DOUTE PAS »
« Quand je l’ai récupéré à 16 ans, il était en plein doute. Il n’était pas titulaire avec les U17, poursuit son agent. Un spécialiste du football m’avait même assuré qu’il n’y arriverait pas car il n’avait pas assez de forces mentales. Et regardez où il en est aujourd’hui. Benjamin, dans la vie de tous les jours, c’est un garçon tranquille. Mais dès qu’il est sur le terrain, c’est un monstre, qui ne doute pas. ». Et à 22 ans, un garçon d’une fiabilité et d’un physique à toute épreuve : il n’a pas raté un seul match de championnat cette saison (34 rencontres, 1 but et seulement 2 cartons jaunes). Lui avoue « avoir changé et grandi. J’ai appris à relativiser, je sais la chance que j’ai ».
« JE NE VEUX PAS M’ARRÊTER LÀ »
Tout cela l’amène donc aux portes de la plus grande compétition mondiale avec les Bleus. Dans quel rôle ? La présence de Djibril Sidibé semble le destiner à être une doublure dans le couloir droit de la défense : « Titulaire ou remplaçant, je vais en profiter. Je vais apprendre auprès de grands joueurs et vivre un truc de fou. Mais je ne veux pas m’arrêter là. Je suis un compétiteur et ce que je veux, maintenant, c’est qu’on ramène cette Coupe du monde en France ».
Alors qu’il s’apprête à disputer la première Coupe du Monde de sa jeune carrière, Benjamin Pavard aura également au cours de l’été une décision importante à prendre pour son avenir alors qu’il est suivi par de nombreux clubs. Depuis deux ans, les performances du Maubeugeois ne passent pas inaperçues en Allemagne et au-delà.
Rien qu’en Bundesliga, des clubs huppés comme Leipzig et Dortmund sont venus plusieurs fois aux renseignements ces derniers mois. Sous contrat avec Stuttgart jusqu’en 2021, le Nordiste n’est toutefois pas pressé. Et son agent Joseph Mohan n’est pas inquiet sur les prochaines semaines : « On va faire comme toujours, personne ne va nous imposer notre timing. On a une ligne de conduite qui est déjà d’être très respectueux du club et des gens qui l’emploient. Quand il est parti de Lille, ça s’est fait sans heurts. Oui, il y aura des sollicitations mais on va gérer ça tranquillement ».
BIEN À STUTTGART
D’autant que rester à Stuttgart est loin d’être exclu pour Benjamin Pavard qui se sent bien dans la ville et le club. Après un début de saison difficile, le promu a décollé et fini septième, à une place de la Ligue Europa, ce qui est prometteur.
Son club, d’ailleurs, n’entend pas se séparer facilement d’un élément qu’il est allé chercher à Lille à l’été 2016. En mars dernier, le directeur sportif du VFB Michael Reschke a d’ailleurs tenté de refroidir les ardeurs des clubs intéressés dans le journal Bild : « Si cet été, un club pense qu’il peut se l’offrir pour 30 millions d’euros, il se trompe. Benjamin est au cœur de notre équipe et nous voulons évidemment le voir porter notre maillot la saison prochaine ». En attendant, c’est le maillot bleu que Pavard va porter pendant cinq semaines.
NB le Bayern ayant perdu en finale de la coupe ne libérera pas la 7eme place pour Stuttgart et l'Europa league.....quand on sait que Benj a comme objectif de jouer l'Europe la saison prochaine!!!
2 h ·
Ancien dogue
Avec la voix du nord
Benjamin Pavard
Le Maubeugeois est l’un des deux Nordistes présents dans la liste des 23 joueurs qui vont représenter la France en Russie. À 22 ans, il savoure son bonheur et entend bien profiter à fond.
L’ANNONCE DE LA LISTE : UN MOMENT INTENSE
Cela faisait plusieurs mois, au moins depuis sa première convocation en novembre, qu’il y pensait. Il en avait gagné le droit en progressant constamment avec son club de Stuttgart depuis deux ans, et en réussissant ses premiers pas avec la France. Jeudi soir, vers 20 h 30, Benjamin Pavard a réalisé le rêve de tous les footballeurs : il a été sélectionné, par Didier Deschamps, pour disputer la Coupe du Monde en Russie (du 14 juin au 15 juillet).
Un moment intense qu’il a partagé logiquement avec ses parents et ses proches. Car la famille est un socle, une absolue priorité pour le jeune garçon de 22 ans, né à Maubeuge, et qui a réalisé, contre vents et marées, son rêve de devenir footballeur professionnel : « J’ai des parents exceptionnels qui ont tout fait pour m’aider à réaliser mes objectifs. Ce n’était pas facile pour eux et la récompense, aujourd’hui, elle est autant pour moi que pour eux », nous confiait Pavard quelques minutes seulement après l’officialisation de la liste des 23.
LE LOSC « CLUB DE CŒUR »
Et quel parcours ! Ils n’étaient sans doute pas nombreux à parier sur la présence en Russie du Nordiste il y a un an. Pavard sortait alors d’une saison pleine, certes, mais en deuxième division allemande avec Stuttgart, qu’il avait rejoint à l’été 2016 après avoir quitté, avec un peu de tristesse, son « club de cœur », le LOSC. Lille, où il conserve de nombreux amis et où il a débuté en pro. Un simple coup d’oeil au compte twitter du joueur permet de voir que son message annonçant son départ en août 2016 reste « épinglé ».
Considéré comme un grand espoir, Benjamin Pavard a réussi un pari audacieux, en rejoignant l’étranger et la deuxième division allemande : « C’était un choix difficile, reconnaît-il. J’avais à l’époque des offres en France et d’autres offres à l’étranger mais avec mes parents et mon agent, on a considéré que c’était la meilleure option et aujourd’hui, je ne peux pas regretter. Si je suis appelé en équipe de France, c’est grâce à mes coéquipiers à Stuttgart ». Et à une certaine bienveillance de son club. Recruté comme défenseur central, il a impressionné tous les observateurs lors de sa première saison, terminant dans l’équipe type de la deuxième division.
« MA POLYVALENCE EST UN ATOUT »
Mais quand en novembre dernier, Didier Deschamps a fait pour la première fois appel à lui, c’était pour occuper le couloir droit. « Je sais que ma polyvalence est un atout. Le coach sait que je peux jouer à droite, au centre, à gauche ou même en six. Quand j’ai été appelé, on a demandé à mon club de jouer arrière droit plus souvent et l’entraîneur a accepté. Ça m’a aidé ».
D’autant que Pavard a continué à réaliser des performances remarquées par tous les observateurs allemands : « En Allemagne, personne ne doutait de sa sélection, souffle Joseph Mohan, l’agent qui gère les intérêts de Pavard depuis près de sept ans. Là-bas, tout le monde le considère comme hors-norme et comme un des meilleurs spécialistes de la Bundesliga ». Ces deux saisons pleines ont fait grandir à vitesse grand V un garçon qui a pourtant connu dans son jeune âge des périodes de doutes, notamment dans les catégories jeunes au LOSC.
SON AGENT : « IL NE DOUTE PAS »
« Quand je l’ai récupéré à 16 ans, il était en plein doute. Il n’était pas titulaire avec les U17, poursuit son agent. Un spécialiste du football m’avait même assuré qu’il n’y arriverait pas car il n’avait pas assez de forces mentales. Et regardez où il en est aujourd’hui. Benjamin, dans la vie de tous les jours, c’est un garçon tranquille. Mais dès qu’il est sur le terrain, c’est un monstre, qui ne doute pas. ». Et à 22 ans, un garçon d’une fiabilité et d’un physique à toute épreuve : il n’a pas raté un seul match de championnat cette saison (34 rencontres, 1 but et seulement 2 cartons jaunes). Lui avoue « avoir changé et grandi. J’ai appris à relativiser, je sais la chance que j’ai ».
« JE NE VEUX PAS M’ARRÊTER LÀ »
Tout cela l’amène donc aux portes de la plus grande compétition mondiale avec les Bleus. Dans quel rôle ? La présence de Djibril Sidibé semble le destiner à être une doublure dans le couloir droit de la défense : « Titulaire ou remplaçant, je vais en profiter. Je vais apprendre auprès de grands joueurs et vivre un truc de fou. Mais je ne veux pas m’arrêter là. Je suis un compétiteur et ce que je veux, maintenant, c’est qu’on ramène cette Coupe du monde en France ».
Alors qu’il s’apprête à disputer la première Coupe du Monde de sa jeune carrière, Benjamin Pavard aura également au cours de l’été une décision importante à prendre pour son avenir alors qu’il est suivi par de nombreux clubs. Depuis deux ans, les performances du Maubeugeois ne passent pas inaperçues en Allemagne et au-delà.
Rien qu’en Bundesliga, des clubs huppés comme Leipzig et Dortmund sont venus plusieurs fois aux renseignements ces derniers mois. Sous contrat avec Stuttgart jusqu’en 2021, le Nordiste n’est toutefois pas pressé. Et son agent Joseph Mohan n’est pas inquiet sur les prochaines semaines : « On va faire comme toujours, personne ne va nous imposer notre timing. On a une ligne de conduite qui est déjà d’être très respectueux du club et des gens qui l’emploient. Quand il est parti de Lille, ça s’est fait sans heurts. Oui, il y aura des sollicitations mais on va gérer ça tranquillement ».
BIEN À STUTTGART
D’autant que rester à Stuttgart est loin d’être exclu pour Benjamin Pavard qui se sent bien dans la ville et le club. Après un début de saison difficile, le promu a décollé et fini septième, à une place de la Ligue Europa, ce qui est prometteur.
Son club, d’ailleurs, n’entend pas se séparer facilement d’un élément qu’il est allé chercher à Lille à l’été 2016. En mars dernier, le directeur sportif du VFB Michael Reschke a d’ailleurs tenté de refroidir les ardeurs des clubs intéressés dans le journal Bild : « Si cet été, un club pense qu’il peut se l’offrir pour 30 millions d’euros, il se trompe. Benjamin est au cœur de notre équipe et nous voulons évidemment le voir porter notre maillot la saison prochaine ». En attendant, c’est le maillot bleu que Pavard va porter pendant cinq semaines.
NB le Bayern ayant perdu en finale de la coupe ne libérera pas la 7eme place pour Stuttgart et l'Europa league.....quand on sait que Benj a comme objectif de jouer l'Europe la saison prochaine!!!