Miladin Béca a écrit :Source of the post 6 pour l'arbitre, comme d'hab on a l'impression de ne pas regarder le même match.
Les nombreux cartons lillois, les nons cartons nantais, la main dans la surface qui est d'ailleurs passée inaperçue sauf un "il semblait avoir main" des commentateurs.
Eric a écrit :Source of the post Curieux en effet que personnes, mis à part les commentateurs en direct, ne fasse état de cette main pourtant évidente.
Dans le débriefing ils ne sont pas revenus dessus
Les acteurs (joueurs et coachs ) n’en ont pas parlé
J’aimerais que quelqu’un explique qu’elle est la règle, pourquoi le Var n’intervient pas ?
Et puis visiblement, s’ il y a des consignes pour ne pas s’arrêter sur les erreurs d’arbitrage, qu’on nous explique aussi pourquoi
zinecote a écrit :Source of the post En fait mis à part sur le but , tous les tirs lillois cadrés étaient sur le gardien , même la tête d André est plein centre
lenormal a écrit :Source of the post Comme la tête de Bamba, à ce niveau, c'est un but que seuls les joueurs du dimanche matin ont le droit de rater !
lenormal a écrit :Source of the post Comme la tête de Bamba, à ce niveau, c'est un but que seuls les joueurs du dimanche matin ont le droit de rater !
Joël Domenighetti et Loïc Tanzi, à Villeneuve-d'Ascq de L'Équipe.fr a écrit :
Léo Jardim 1
Le gardien portugais a été dépassé dans la plupart des situations. Quasiment jamais décisif, hormis sur un tir de Messi (57e), son premier arrêt, et une tête de Marquinhos (58e), il sort un peu en retard au-devant de Mbappé (0-1, 1re). Un premier timing malheureusement révélateur de sa passivité. Il est également battu sur les buts suivants (28e, 39e, 43e, 53e, 66e, 87e). Il encaisse 7 buts sur 9 tirs cadrés. Son bilan aurait pu être pire si les attaquants parisiens avaient été chirurgicaux en première période.
B. Diakité 3
Sa tête dans la surface adverse aurait pu permettre à son équipe de sauver l'honneur en fin de première période (45e + 1). Mais elle n'était pas assez appuyée. Il a également sauvé une situation par un ciseau défensif de caractère (31e). Mais sa pression sur Nuno Mendes en début de rencontre s'est rapidement estompée. Il est devenu passif comme ses partenaires.
Fonte 2
Galtier avait insisté pour que la majorité des actions parisiennes cible sa zone et la profondeur. Et le capitaine a fait son âge (38 ans) dans presque toutes les incursions parisiennes dans ce registre. Son langage corporel a traduit de la résignation et l'impatience de la fin du match. Son manque de vitesse et ses hésitations à jouer plus haut pour suivre le pressing de ses partenaires ont alourdi l'emprise parisienne. Il manquait de la vitesse à ses côtés.
Alexsandro 3
Sa hargne était d'abord omniprésente mais il a lui aussi été dépassé par la vitesse des attaquants parisiens et a lâché l'affaire après vingt minutes. Ses interventions dont devenues distantes et il a conjugué le verbe subir à tous les temps.
Ismaily 3
On aimerait le voir avec du rythme et plus de ressources athlétiques. Son métier a aidé à contenir les premières vagues du PSG. Il est allé chercher Messi sur la ligne de touche, et forcé un arrêt de Donnaruma (37e). Avant de s'effondrer physiquement et de laisser une seconde de trop aux centreurs parisiens. Il n'a pourtant pas renoncé en jouant haut en deuxième période et en étant le passeur sur le seul but lillois (1-5, 54e).
André 4
Son agressivité et son engagement ont colmaté quelques brèches dans les temps forts du PSG. Son face-à-face avec Neymar promettait aussi d'assurer un spectacle parallèle. Voir le vice-capitaine courir après le ballon dès le dernier quart d'heure de la première période a alourdi l'inquiétude qui accompagnait la punition infligée au LOSC. Remplacé par Martin (58e) qui lui aussi a défendu en reculant, plus en qualité d'observateur (1-6, 67e).
A. Gomes 5
Son rôle de premier relanceur devant la défense a magnifié sa maîtrise technique. Il s'est sorti du marquage à de nombreuses reprises et ses passes étaient justes et promptes. Elles ont même permis de casser des lignes. Sa gestion des coups de pied arrêtés était intéressante. Il a fait ce qu'il pouvait dans un contexte oppressant. Et est resté constant dans ses intentions et mouvements.
Gudmundsson 2
Sa première percée couloir droit laissait augurer un rôle plus percutant (5e). Il n'a quasiment jamais été servi dans ses appels en profondeur. Mais il est vrai qu'il s'est évanoui défensivement et a manqué d'anticipation pour aller gratter plus de ballons. Ce n'est pas son poste car il n'exprime pas son pied gauche. Remplacé par Virginius (58e) qui aurait mérité d'aller au bout de ses actions.
Yazici 3
Ses débuts ont rappelé son talent d'organisateur. Et puis il a manqué de constance et, surtout, de travail défensif. Il est revenu se replacer sans vraiment gêner les montées parisiennes balle au pied. Cette implication nettement insuffisante, ce manque de dépassement de fonction, ont magnifié la domination parisienne. Il n'a pas arrêté de jouer en deuxième période et sert bien Ismaily qui donne une passe décisive (54e). Remplacé par Zhegrova (58e) qui a tenté les mêmes dribbles mais n'a jamais percé.
J. Bamba 4
Animateur du premier quart d'heure, il a manqué de puissance dans le dernier geste. Pas de précision ni d'impact en cadrant plusieurs frappes. Il est réapparu en deuxième période en s'y prenant à deux fois pour tromper Donnaruma (1-5, 54e). Positionné en meneur axial à la sortie de Yazici (58e).
J. David 5
L'attaquant manquait de munition. Il a donc décidé de revenir au milieu pour participer au jeu. Pas simple pour être influent dans la surface. Mais son aptitude à caler les ballons dos au but a servi son équipe. Son placement et sa capacité à combiner dans les intervalles, avec ses partenaires, ont aidé la progression vers l'avant du LOSC. Ses percussions, enfin, ont maintenu le danger. Mais dans ce registre, il n'a pas existé dans les duels où ses efforts lui ont sûrement ôté son dernier coup de rein. Averti (83e).
Fonseca 2
L'entraîneur avait reconduit le onze qui avait terminé à Nantes (1-1). Mais son projet de jeu, toujours audacieux (trop ?) et spectaculaire, n'a pas tenu la distance. Le temps que le pressing haut s'amenuise et que Paris, qui avait planté la première banderille dans ce registre après seulement 9 secondes, ne mise tout sur la profondeur et la charnière axiale Fonte-Alexsandro. Tout a alors explosé. Le coach, privé de Bayo, écarté, et de Cabella, blessé, n'a pourtant procédé à aucun changement à la pause (0-5), ni de joueurs, ni d'option tactique, ce qui est assez incompréhensible.
Anthony Clément et Quentin Coldefy, à Ajaccio pour L'Équipe a écrit :
Les tops
Yusuf Yazici (Lille) : 7/10
Sa reprise en pivot est un chef-d'oeuvre qui lance la soirée lilloise (0-1, 17e) et sa remise de la poitrine pour David était déjà un beau geste décisif (15e). Il n'a pas tout réussi ensuite mais il a tiré le coup franc à l'origine du but de Djalo (0-3, 67e), avant d'être remplacé par J. Martin (70e).
Benjamin André (Lille) : 7/10
De retour à Ajaccio où il a évolué de 2008 à 2014, le milieu a fait preuve d'une grande maîtrise qui a soutenu la domination lilloise. Régulier à la récupération, il a aussi été précieux avec le ballon pour impulser des mouvements intéressants. Complet et indispensable.
Jonathan Bamba (Lille) : 7/10
Plus efficace que Zhegrova à droite, il a fait du côté gauche une menace difficile à contrôler. Son premier centre offre une occasion à David (15e), son deuxième aboutit au but de Yazici (17e) et il a aussi marqué (43e). Sa seconde période a été moins dense, mais l'essentiel était fait.
Ismaily (Lille) : 7/10
Très sûr, il a largement participé à faire du côté gauche le point fort lillois car il n'a jamais été mis en difficulté par Bayala et il a pris son couloir avec gourmandise. Souvent positionné très haut, il en a profité pour donner un but à Bamba (43e), après un une-deux avec David.
