Un des éléments qui pourrait nous être profitables est qu'avec les victoires de Rennes et Lens et en attendant le Reims-OM Lyon sera dans l'obligation de faire un résultat chez nous s'ils veulent encore avoir la possibilité d'accrocher une place européenne via le championnat.
Et que dans cette optique là ils devront sans doute prendre des risques offensivement, quitte à laisser des espaces dans leur dos et ainsi s'exposer à des contres qui peuvent leur faire très mal. Et vu les fébrilités défensives qu'ils peuvent accuser contre les grosses équipes ça peut devenir réellement catastrophique pour eux si on sait exploiter leurs faiblesses
butagaz a écrit :Source of the post Tout le monde nous voit perdre ce match. C'est Lyon qui devrait avoir peur. Si on les bat, adieu l'Europe.
Cela me fait penser au Lille Marseille de la fin de saison passée.
Je compte sur le même résultat.
C'est qui tout le monde ?
On a su battre Lens, Marseille, Aston Villa, de belle manière récemment. On ne doit pas sous-estimer Lyon, mais je ne vois pas pourquoi ils seraient favoris ?
D'autant que les lyonnais ont une finale de CDF à jouer le 25 mai, contre un PSG qui sera soit éliminé de CL, soit encore en course, et donc dans les 2 cas, peut-être pas complétement focus sur ce trophée. M'étonnerait qu'un Lyonnais ait envie de prendre le risque de se blesser avant cette échéance qui peut sauver leur saison.
Pour moi, le seul gros point noir, c'est l'absence de Benji.
Basler a écrit :Un des éléments qui pourrait nous être profitables est qu'avec les victoires de Rennes et Lens et en attendant le Reims-OM Lyon sera dans l'obligation de faire un résultat chez nous s'ils veulent encore avoir la possibilité d'accrocher une place européenne via le championnat.
Et que dans cette optique là ils devront sans doute prendre des risques offensivement, quitte à laisser des espaces dans leur dos et ainsi s'exposer à des contres qui peuvent leur faire très mal. Et vu les fébrilités défensives qu'ils peuvent accuser contre les grosses équipes ça peut devenir réellement catastrophique pour eux si on sait exploiter leurs faiblesses
l'OL est dans l'obligation de faire un résultat depuis le début de saison, relégable pendant une dizaine de matchs, remontée puis candidat à l'Europe.
Quant à nous on poursuit le podium depuis la première journée, c'est obligation de résultat à chaque match et pour une fois la 3e place est à portée de fusil.
Donc question motivation c'est du 50/50.
L’OL est l’une des meilleures équipes de 2024 et on jouera sans Benjamin André.
Il y a de quoi ne pas être confiant, mais bon le faux-pas de Brest nous laisse un minime joker car je reste persuadé qu’ils vont encore laisser des points en route (notamment lors de la dernière journée à Toulouse, tout sauf simple).
Il y a de quoi ne pas être confiant, mais bon le faux-pas de Brest nous laisse un minime joker car je reste persuadé qu’ils vont encore laisser des points en route (notamment lors de la dernière journée à Toulouse, tout sauf simple).
Vu dans l'Équipe du jour
Depuis sa qualification pour la finale de la Coupe de France, le 25 mai, face au Paris-SG, l’OL surveille ses joueurs déjà avertis, afin de ne pas prendre le risque d’une suspension avant le grand rendez-vous. Si Alexandre Lacazette, Nicolas Tagliafico, Corentin Tolisso, Ainsley Maitland-Niles et Saïd Benrahma sont avertis à Lille ils seront suspendus pour la venue de Strasbourg, lors de la dernière journée, et pourront disputer la finale. Mais s’ils ne prennent pas de carton à Lille, ils seront sous la menace, à Clermont, le 12mai, d’un avertissement qui les priverait de finale. D’où la tentation, le moment venu, de faire l’impasse sur Strasbourg, pour certains... En attendant, l’OL ne compte aucun blessé
Ma conclusion : ils vont rentrer dans le lard, jouer au physique, à l'impact.
Depuis sa qualification pour la finale de la Coupe de France, le 25 mai, face au Paris-SG, l’OL surveille ses joueurs déjà avertis, afin de ne pas prendre le risque d’une suspension avant le grand rendez-vous. Si Alexandre Lacazette, Nicolas Tagliafico, Corentin Tolisso, Ainsley Maitland-Niles et Saïd Benrahma sont avertis à Lille ils seront suspendus pour la venue de Strasbourg, lors de la dernière journée, et pourront disputer la finale. Mais s’ils ne prennent pas de carton à Lille, ils seront sous la menace, à Clermont, le 12mai, d’un avertissement qui les priverait de finale. D’où la tentation, le moment venu, de faire l’impasse sur Strasbourg, pour certains... En attendant, l’OL ne compte aucun blessé
Ma conclusion : ils vont rentrer dans le lard, jouer au physique, à l'impact.
Le podium pour Lille, la 7e et dernière place européenne pour Lyon… Un Losc-OL aux enjeux multiples
L’affiche de la 32e journée de L1 se déroule ce lundi soir (21 heures, Prime Vidéo) entre Lille (4e) et Lyon (9e) au stade Pierre-Mauroy. En cas de succès, les Lillois dépasseront Brest et monteront sur la 3e marche du podium.
Décalé à ce lundi 6 mai en application de la loi du 20 octobre 2021, qui prévoit une journée sanctuarisée le 5 mai, en hommage aux victimes du drame de Furiani (5 mai 1992), l’affiche de la 32e journée entre Lille et Lyon, aura un fort parfum d’Europe. Après le nul de Brest face à Nantes samedi (0-0), le Losc pourrait lui chiper la 3e place et grimper sur le podium. De son côté, Lyon (9e) peut toujours accrocher la 7e place, synonyme de Ligue Europa Conférence.
« Je pense d’abord à être réaliste, nous dépendons des autres, nous pouvons être sur le podium seulement si Monaco ou Brest ne gagnent pas leurs trois matchs. Nous devons gagner nos matchs, et nous verrons après. Nous avons des matchs difficiles. Tout le monde attend que Brest craque, mais ce que Brest fait cette saison est magnifique. Ils ont un état d’esprit très fort. Il faut gagner nos matchs, et on verra. On a beaucoup progressé par rapport à la saison passée. Nous sommes déjà européens », a lancé Paulo Fonseca, coach lillois, samedi en conférence de presse, sans connaître donc les résultats de Monaco-Clermont (4-1) et Brest-Nantes (0-0).
Face à Lyon, le capitaine Benjamin André sera toujours absent. Meilleure équipe de L1 à domicile (11 victoires, 3 nuls et 1 défaite), Lille veut poursuivre cette série.
Pour Lyon, un avant-goût du Nord avant la finale de Coupe de France
« C’est sans doute la première fois dans ma carrière qu’il y a une telle différence entre nos résultats à domicile (1er bilan) et à l’extérieur (10e bilan), poursuit Fonseca. Nous sommes plus forts à la maison mais, honnêtement, je n’ai pas d’explication rationnelle à cela. On a créé une connexion forte avec nos supporters, et nos supporters avec nous. Je dois dire que l’ambiance à la maison cette saison est magnifique et c’est quelque chose de très important pour nous. Ce sont peut-être les joueurs qui ressentent la force des supporters avec cette ambiance, cette atmosphère dans notre stade. »
L’affiche de la 32e journée de L1 se déroule ce lundi soir (21 heures, Prime Vidéo) entre Lille (4e) et Lyon (9e) au stade Pierre-Mauroy. En cas de succès, les Lillois dépasseront Brest et monteront sur la 3e marche du podium.
Décalé à ce lundi 6 mai en application de la loi du 20 octobre 2021, qui prévoit une journée sanctuarisée le 5 mai, en hommage aux victimes du drame de Furiani (5 mai 1992), l’affiche de la 32e journée entre Lille et Lyon, aura un fort parfum d’Europe. Après le nul de Brest face à Nantes samedi (0-0), le Losc pourrait lui chiper la 3e place et grimper sur le podium. De son côté, Lyon (9e) peut toujours accrocher la 7e place, synonyme de Ligue Europa Conférence.
« Je pense d’abord à être réaliste, nous dépendons des autres, nous pouvons être sur le podium seulement si Monaco ou Brest ne gagnent pas leurs trois matchs. Nous devons gagner nos matchs, et nous verrons après. Nous avons des matchs difficiles. Tout le monde attend que Brest craque, mais ce que Brest fait cette saison est magnifique. Ils ont un état d’esprit très fort. Il faut gagner nos matchs, et on verra. On a beaucoup progressé par rapport à la saison passée. Nous sommes déjà européens », a lancé Paulo Fonseca, coach lillois, samedi en conférence de presse, sans connaître donc les résultats de Monaco-Clermont (4-1) et Brest-Nantes (0-0).
Face à Lyon, le capitaine Benjamin André sera toujours absent. Meilleure équipe de L1 à domicile (11 victoires, 3 nuls et 1 défaite), Lille veut poursuivre cette série.
Pour Lyon, un avant-goût du Nord avant la finale de Coupe de France
« C’est sans doute la première fois dans ma carrière qu’il y a une telle différence entre nos résultats à domicile (1er bilan) et à l’extérieur (10e bilan), poursuit Fonseca. Nous sommes plus forts à la maison mais, honnêtement, je n’ai pas d’explication rationnelle à cela. On a créé une connexion forte avec nos supporters, et nos supporters avec nous. Je dois dire que l’ambiance à la maison cette saison est magnifique et c’est quelque chose de très important pour nous. Ce sont peut-être les joueurs qui ressentent la force des supporters avec cette ambiance, cette atmosphère dans notre stade. »
Lille-Lyon : Jonathan David face à Alexandre Lacazette, duel de buteurs pour l'Europe
Ce lundi (21h) lors de la 32e journée de Ligue 1, Lille reçoit Lyon à la Décathlon Arena. L’occasion de briller pour l’attaquant canadien et son alter ego lyonnais, très attendus dans ce choc décisif pour la course à l’Europe.
Attaquants référencés en Ligue 1 depuis plusieurs saisons, Jonathan David et Alexandre Lacazette n’ont pas l’habitude de marquer le lundi. Pourtant, ce soir du 6 mai, il va falloir s’y faire. Au lendemain de l’hommage à la catastrophe de Furiani en 1992, qui implique qu’aucun match professionnel ne se déroule le 5 mai en France, le LOSC et l’Olympique Lyonnais se retrouvent à la Décathlon Arena (21h) pour ce match décalé de la 32e journée de championnat. Une rencontre importante entre deux formations en confiance, qui ont en ligne de mire le même objectif : l’Europe. À très haute altitude, Lille, 4e à deux points de Brest, convoite le podium, synonyme de qualification directe en Ligue des champions. Pendant que Lyon, un peu plus bas, espère reprendre la 7e place à Rennes et rester en course pour la Ligue Europa.
Le «Général» termine fort
Vainqueurs de Monaco (3-2) le week-end passé, les Gones débarquent dans le Nord pleins d’ambition, avant un calendrier final plus favorable (déplacement à Clermont, réception de Strasbourg) puis une excitante finale de Coupe de France à jouer face au PSG, le 25 mai prochain. Mais plus que de l’ambition, les visiteurs auront besoin de qualité et d'efficacité s’ils veulent ramener un résultat de la forteresse lilloise, où les Dogues sont invaincus depuis le 26 septembre dernier (défaite 1-2 face à Reims).
Qui de mieux donc qu’Alexandre Lacazette pour incarner l’espoir lyonnais ? Buteur égalisateur contre Monaco puis passeur pour Malick Fofana sur le 3-2, le “Général” termine, comme l’an passé, la saison en trombe. En témoignent ses cinq réalisations, toujours décisives (Valenciennes, Nantes, Brest), lors des cinq dernières rencontres de l’OL. Le voilà désormais à 16 buts en 26 matchs de Ligue 1, proche d’atteindre la vingtaine pour la cinquième fois de sa carrière. En habitué, le capitaine lyonnais porte sur ses épaules le secteur offensif de son équipe, revenue de l’enfer jusqu’aux portes du Top 6. Depuis son retour en terre rhodanienne en juin 2022, il affole les statistiques juste derrière l’intouchable Kylian Mbappé (43 buts contre 55 pour le Parisien). Seule une distinction lui tourne encore le dos, celle des Trophées UNFP.
Les oubliés des trophées UNFP
Dévoilé mardi dernier, la liste des cinq noms pour le trophée du meilleur joueur de la saison a convoqué Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé (PSG), Pierre Lees-Melou (Brest), Edon Zhegrova (Lille) et Pierre-Emerick Aubameyang (OM). L’absence de Lacazette a suscité de nombreuses réactions, tout comme celle de Pierre Sage dans la catégorie des entraîneurs. Interrogé sur le sujet en conférence de presse, le technicien lyonnais est resté beau joueur, adressant ses «félicitations à ceux qui sont en lice». «Je ne m'intéresse pas aux statistiques individuelles», a-t-il ajouté, espérant sans doute que son buteur Lacazette en fasse autant. Ce dernier pourra se consoler, s’il le faut, en se comparant à son alter ego du jour, nommé Jonathan David. Malgré ses 17 buts cette saison (en 31 rencontres), le Canadien de 24 ans est lui aussi absent de la liste des nommés. Sa phase aller en demi-teinte explique probablement cela, alors que les votants (les joueurs de l’élite eux-mêmes) l’avaient plébiscité l’an passé. Mais qu’importe la possible frustration individuelle, l’artificier lillois sera très attendu pour tromper la friable défense lyonnaise (15e de Ligue 1, 51 buts encaissés) ce lundi soir.
Lors de ce choc de haut de tableau à domicile, l’occasion est belle de porter son total à 18 réalisations, après avoir vécu une frustrante double confrontation face à Aston Villa en Ligue Europa Conference. En tout cas, les ingrédients semblent réunis puisque le LOSC, meilleur bilan à domicile (36 points pris sur 45 possibles), est maître chez lui. «C'est sans doute la première fois dans ma carrière qu'il y a une telle différence entre nos résultats à domicile et à l'extérieur. Nous sommes plus forts à la maison mais, honnêtement, je n'ai pas d’explication rationnelle à cela, a concédé l’entraîneur lillois Paulo Fonseca avant ce rendez-vous. On a créé une relation spéciale avec nos supporters, l'ambiance à la maison cette saison est magnifique. C'est très important pour nous. Ce sont peut-être les joueurs qui ressentent la force des supporters avec cette ambiance dans notre stade». De ce double visage lillois, David en est le parfait symbole. 13 de ses 17 pions en Ligue 1 ont été inscrits à la Décathlon Arena, Marseille, Rennes (doublé) et Le Havre (triplé) s’en souviennent encore. Le numéro 9 des Dogues ajoutera-t-il Lyon à son tableau de chasse ? Le chef des Gones Lacazette ne l’entend pas de cette oreille...
Ce lundi (21h) lors de la 32e journée de Ligue 1, Lille reçoit Lyon à la Décathlon Arena. L’occasion de briller pour l’attaquant canadien et son alter ego lyonnais, très attendus dans ce choc décisif pour la course à l’Europe.
Attaquants référencés en Ligue 1 depuis plusieurs saisons, Jonathan David et Alexandre Lacazette n’ont pas l’habitude de marquer le lundi. Pourtant, ce soir du 6 mai, il va falloir s’y faire. Au lendemain de l’hommage à la catastrophe de Furiani en 1992, qui implique qu’aucun match professionnel ne se déroule le 5 mai en France, le LOSC et l’Olympique Lyonnais se retrouvent à la Décathlon Arena (21h) pour ce match décalé de la 32e journée de championnat. Une rencontre importante entre deux formations en confiance, qui ont en ligne de mire le même objectif : l’Europe. À très haute altitude, Lille, 4e à deux points de Brest, convoite le podium, synonyme de qualification directe en Ligue des champions. Pendant que Lyon, un peu plus bas, espère reprendre la 7e place à Rennes et rester en course pour la Ligue Europa.
Le «Général» termine fort
Vainqueurs de Monaco (3-2) le week-end passé, les Gones débarquent dans le Nord pleins d’ambition, avant un calendrier final plus favorable (déplacement à Clermont, réception de Strasbourg) puis une excitante finale de Coupe de France à jouer face au PSG, le 25 mai prochain. Mais plus que de l’ambition, les visiteurs auront besoin de qualité et d'efficacité s’ils veulent ramener un résultat de la forteresse lilloise, où les Dogues sont invaincus depuis le 26 septembre dernier (défaite 1-2 face à Reims).
Qui de mieux donc qu’Alexandre Lacazette pour incarner l’espoir lyonnais ? Buteur égalisateur contre Monaco puis passeur pour Malick Fofana sur le 3-2, le “Général” termine, comme l’an passé, la saison en trombe. En témoignent ses cinq réalisations, toujours décisives (Valenciennes, Nantes, Brest), lors des cinq dernières rencontres de l’OL. Le voilà désormais à 16 buts en 26 matchs de Ligue 1, proche d’atteindre la vingtaine pour la cinquième fois de sa carrière. En habitué, le capitaine lyonnais porte sur ses épaules le secteur offensif de son équipe, revenue de l’enfer jusqu’aux portes du Top 6. Depuis son retour en terre rhodanienne en juin 2022, il affole les statistiques juste derrière l’intouchable Kylian Mbappé (43 buts contre 55 pour le Parisien). Seule une distinction lui tourne encore le dos, celle des Trophées UNFP.
Les oubliés des trophées UNFP
Dévoilé mardi dernier, la liste des cinq noms pour le trophée du meilleur joueur de la saison a convoqué Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé (PSG), Pierre Lees-Melou (Brest), Edon Zhegrova (Lille) et Pierre-Emerick Aubameyang (OM). L’absence de Lacazette a suscité de nombreuses réactions, tout comme celle de Pierre Sage dans la catégorie des entraîneurs. Interrogé sur le sujet en conférence de presse, le technicien lyonnais est resté beau joueur, adressant ses «félicitations à ceux qui sont en lice». «Je ne m'intéresse pas aux statistiques individuelles», a-t-il ajouté, espérant sans doute que son buteur Lacazette en fasse autant. Ce dernier pourra se consoler, s’il le faut, en se comparant à son alter ego du jour, nommé Jonathan David. Malgré ses 17 buts cette saison (en 31 rencontres), le Canadien de 24 ans est lui aussi absent de la liste des nommés. Sa phase aller en demi-teinte explique probablement cela, alors que les votants (les joueurs de l’élite eux-mêmes) l’avaient plébiscité l’an passé. Mais qu’importe la possible frustration individuelle, l’artificier lillois sera très attendu pour tromper la friable défense lyonnaise (15e de Ligue 1, 51 buts encaissés) ce lundi soir.
Lors de ce choc de haut de tableau à domicile, l’occasion est belle de porter son total à 18 réalisations, après avoir vécu une frustrante double confrontation face à Aston Villa en Ligue Europa Conference. En tout cas, les ingrédients semblent réunis puisque le LOSC, meilleur bilan à domicile (36 points pris sur 45 possibles), est maître chez lui. «C'est sans doute la première fois dans ma carrière qu'il y a une telle différence entre nos résultats à domicile et à l'extérieur. Nous sommes plus forts à la maison mais, honnêtement, je n'ai pas d’explication rationnelle à cela, a concédé l’entraîneur lillois Paulo Fonseca avant ce rendez-vous. On a créé une relation spéciale avec nos supporters, l'ambiance à la maison cette saison est magnifique. C'est très important pour nous. Ce sont peut-être les joueurs qui ressentent la force des supporters avec cette ambiance dans notre stade». De ce double visage lillois, David en est le parfait symbole. 13 de ses 17 pions en Ligue 1 ont été inscrits à la Décathlon Arena, Marseille, Rennes (doublé) et Le Havre (triplé) s’en souviennent encore. Le numéro 9 des Dogues ajoutera-t-il Lyon à son tableau de chasse ? Le chef des Gones Lacazette ne l’entend pas de cette oreille...
Lille - Lyon : pour les Dogues, le moment est venu de reprendre leur destin en main
Alors que Brest a lâché deux points précieux à domicile face à Nantes samedi soir (0-0), les Lillois peuvent en cas de succès face à Lyon ce lundi (21 h) reprendre aux Bretons la troisième place du classement synonyme de qualification directe en Ligue des champions.
« Il faut être réalistes, nous dépendons des résultats des autres, on ne pourra remonter au classement que si nos adversaires directs (Monaco et Brest) ne gagnent pas leurs trois derniers matchs. Tout le monde attend que Brest vacille, mais ce qu’ils font est magnifique, ils ont un état d’esprit très fort », expliquait Paulo Fonseca samedi après-midi en conférence de presse.
Si quelques heures plus tard Monaco a quasiment validé sa deuxième place en balayant Clermont (4-1), les surprenants Brestois n’ont pas confirmé les éloges du coach lillois et sont de leur côté restés à court d’idées face à Nantes (0-0). Une victoire aurait consolidé leur troisième place, les voilà au contraire à une portée de fusil des Dogues qui les délogeront du podium en cas de succès ce lundi face à Lyon.
C’est l’avantage de jouer un lundi après tout le monde. Le LOSC savait déjà qu’il fallait gagner absolument pour rester en vie dans ce haletant sprint final, il sait désormais qu’un succès lui permettrait d’avoir à nouveau son destin entre les mains. L’enjeu n’est pas anodin. Car si tout le monde du côté du Domaine de Luchin rêve d’un accessit pour la Ligue des Champions, la troisième place permettrait d’intégrer la grande scène européenne sans avoir à passer l’obstacle de quatre épineux matchs de qualification au cœur du mois d’août. Une place directe au milieu du gratin européen serait aussi le seul argument valable pour faire rempiler dans le Nord un entraîneur en fin de contrat dont l’avenir est l’autre enjeu de cette fin de saison.
Fonseca : « On a créé une connexion avec nos supporters »
Le décor est planté, reste à confirmer sur la pelouse de Pierre-Mauroy la mainmise d’une équipe dont le jeu est adoubé par tous les observateurs et qui fait le bonheur des habitués des lieux. « On a créé une connexion avec notre public, l’ambiance à la maison a été magnifique toute la saison et les joueurs le ressentent », enchaîne Paulo Fonseca. Sur les 40 derniers matchs dans son antre, le LOSC n’a mordu qu’une seule fois la poussière (contre Reims, 2-1, le 26 septembre, ndlr). Mais s’il a la plupart du temps passé ses adversaires à la moulinette, il sait qu’il ne faudra surtout pas baisser le curseur face à des Lyonnais qui, après avoir touché le fond à l’automne, surnagent à nouveau et rêvent eux aussi d’Europe. « Ils sont très forts dans les trente derniers mètres, leur jeu de transition est l’un des meilleurs de Ligue 1 », souligne Paulo Fonseca, conscient qu’il ne faudra pas faire les choses à moitié. La Ligue des Champions en vaut bien la peine.
LILLE - LYON, ce soir (21 h), en direct sur Prime Video
Stade Pierre-Mauroy. Arbitre : M. Bastien.
LILLE : Chevalier ; T. Santos, Yoro, Diakité, Ismaily ; Bentaleb, Gomes ; Yazici, Haraldsson, Gudmundsson ; David (cap).
Remplaçants : Mannone (g), Jakubech (g), Alexsandro, Bouaddi, Cabella, Cavaleiro, Dago, Morais, Zhegrova.
Absents : André, Ilic, Miramon, Umtiti (blessés), Fernandes, Ounas (choix du coach).
Entraîneur : Paulo Fonseca.
LYON : Lopes ; Maitland-Niles, O’Brien, Caleta-Car, Tagliafico ; Caqueret, Matic, Tolisso ; Nuamah, Lacazette (cap), Benrahma. Entraîneur : Pierre Sage.
Alors que Brest a lâché deux points précieux à domicile face à Nantes samedi soir (0-0), les Lillois peuvent en cas de succès face à Lyon ce lundi (21 h) reprendre aux Bretons la troisième place du classement synonyme de qualification directe en Ligue des champions.
« Il faut être réalistes, nous dépendons des résultats des autres, on ne pourra remonter au classement que si nos adversaires directs (Monaco et Brest) ne gagnent pas leurs trois derniers matchs. Tout le monde attend que Brest vacille, mais ce qu’ils font est magnifique, ils ont un état d’esprit très fort », expliquait Paulo Fonseca samedi après-midi en conférence de presse.
Si quelques heures plus tard Monaco a quasiment validé sa deuxième place en balayant Clermont (4-1), les surprenants Brestois n’ont pas confirmé les éloges du coach lillois et sont de leur côté restés à court d’idées face à Nantes (0-0). Une victoire aurait consolidé leur troisième place, les voilà au contraire à une portée de fusil des Dogues qui les délogeront du podium en cas de succès ce lundi face à Lyon.
C’est l’avantage de jouer un lundi après tout le monde. Le LOSC savait déjà qu’il fallait gagner absolument pour rester en vie dans ce haletant sprint final, il sait désormais qu’un succès lui permettrait d’avoir à nouveau son destin entre les mains. L’enjeu n’est pas anodin. Car si tout le monde du côté du Domaine de Luchin rêve d’un accessit pour la Ligue des Champions, la troisième place permettrait d’intégrer la grande scène européenne sans avoir à passer l’obstacle de quatre épineux matchs de qualification au cœur du mois d’août. Une place directe au milieu du gratin européen serait aussi le seul argument valable pour faire rempiler dans le Nord un entraîneur en fin de contrat dont l’avenir est l’autre enjeu de cette fin de saison.
Fonseca : « On a créé une connexion avec nos supporters »
Le décor est planté, reste à confirmer sur la pelouse de Pierre-Mauroy la mainmise d’une équipe dont le jeu est adoubé par tous les observateurs et qui fait le bonheur des habitués des lieux. « On a créé une connexion avec notre public, l’ambiance à la maison a été magnifique toute la saison et les joueurs le ressentent », enchaîne Paulo Fonseca. Sur les 40 derniers matchs dans son antre, le LOSC n’a mordu qu’une seule fois la poussière (contre Reims, 2-1, le 26 septembre, ndlr). Mais s’il a la plupart du temps passé ses adversaires à la moulinette, il sait qu’il ne faudra surtout pas baisser le curseur face à des Lyonnais qui, après avoir touché le fond à l’automne, surnagent à nouveau et rêvent eux aussi d’Europe. « Ils sont très forts dans les trente derniers mètres, leur jeu de transition est l’un des meilleurs de Ligue 1 », souligne Paulo Fonseca, conscient qu’il ne faudra pas faire les choses à moitié. La Ligue des Champions en vaut bien la peine.
LILLE - LYON, ce soir (21 h), en direct sur Prime Video
Stade Pierre-Mauroy. Arbitre : M. Bastien.
LILLE : Chevalier ; T. Santos, Yoro, Diakité, Ismaily ; Bentaleb, Gomes ; Yazici, Haraldsson, Gudmundsson ; David (cap).
Remplaçants : Mannone (g), Jakubech (g), Alexsandro, Bouaddi, Cabella, Cavaleiro, Dago, Morais, Zhegrova.
Absents : André, Ilic, Miramon, Umtiti (blessés), Fernandes, Ounas (choix du coach).
Entraîneur : Paulo Fonseca.
LYON : Lopes ; Maitland-Niles, O’Brien, Caleta-Car, Tagliafico ; Caqueret, Matic, Tolisso ; Nuamah, Lacazette (cap), Benrahma. Entraîneur : Pierre Sage.
Ismaily (LOSC) : « Avant le début de saison, je me suis dit que c’était la dernière » (Raphael Marcant - Le Petit Lillois)
De l’ombre à la lumière, Ismaily a mis de côté sa discrétion habituelle pour évoquer certains sujets avant de retrouver l’Olympique Lyonnais. Le vétéran du LOSC se confie notamment sur la fin de sa carrière.
Il y a encore quelques mois de cela, en août 2022, Ismaily (34 ans) quittait le Shakhtar Donetsk pour rejoindre la France et le LOSC. Un sacré bouleversement pour le Brésilien qui n’avait jamais porté les couleurs d’une formation présente dans les cinq grands championnats avant de faire ce saut dans le grand bain. Deux ans plus tard, quasiment, il s’est pleinement intégré au système de Paulo Fonseca, qu’il avait déjà côtoyé de longues années en Ukraine. Débarqué à Lille pour le rejoindre, il pourrait mettre un terme à sa carrière à la fin de l’exercice 2023-24 : « C’est clair qu’avant le début de cette saison, je me suis dit que c’était la dernière. J’avais un objectif : faire la meilleure saison possible, bien jouer pour terminer en beauté et finir le plus haut possible. (Il réfléchit) Comme je m’étais mis en tête que ça allait être ma dernière, je vais attendre la fin de la saison pour décider. Je vais l’analyser et surtout je vais voir si j’ai la condition physique pour jouer encore une saison et aider l’équipe », lance le latéral dans un entretien accordé à La Voix des Sports.
Cette décision, cruciale pour son avenir professionnel, personnel et familial, il ne se presse néanmoins pas pour le prendre, refusant de se laisser happer par un coup de tête : « Je n’ai pas trop envie de réfléchir à ça. Comme je vous l’ai dit, il reste trois matchs. Je veux rester concentré et on verra. On fait une très belle saison, poursuit-il. Je n’ai rien décidé pour le futur, si je vais continuer à jouer au pas. Je vais évidemment discuter avec le président des objectifs qu’il a. Puis j’en parlerai avec mes proches pour décider de mon avenir. Si ça dépend de ma famille et de mes amis, bien sûr qu’ils me diront de poursuivre. J’ai la pression. C’est clair que mon entourage compte dans la prise de la décision. En Europe, on a une qualité de vie qui est meilleure qu’au Brésil. Cela compte beaucoup. Mais le principal, ce sont mes sensations, ma condition physique et psychique, savoir si je peux repartir un an. Si j’ai envie d’aider l’équipe », conclut celui qui prévoit déjà de prendre la direction de sa ferme au Brésil tout en construisant une académie pour de jeunes footballeurs talentueux dans sa région, proche du Paraguay. Des projets pleins la tête, le vétéran compte d’abord miser sur une qualification en Ligue des Champions avant de se projeter sur la suite des événements.
De l’ombre à la lumière, Ismaily a mis de côté sa discrétion habituelle pour évoquer certains sujets avant de retrouver l’Olympique Lyonnais. Le vétéran du LOSC se confie notamment sur la fin de sa carrière.
Il y a encore quelques mois de cela, en août 2022, Ismaily (34 ans) quittait le Shakhtar Donetsk pour rejoindre la France et le LOSC. Un sacré bouleversement pour le Brésilien qui n’avait jamais porté les couleurs d’une formation présente dans les cinq grands championnats avant de faire ce saut dans le grand bain. Deux ans plus tard, quasiment, il s’est pleinement intégré au système de Paulo Fonseca, qu’il avait déjà côtoyé de longues années en Ukraine. Débarqué à Lille pour le rejoindre, il pourrait mettre un terme à sa carrière à la fin de l’exercice 2023-24 : « C’est clair qu’avant le début de cette saison, je me suis dit que c’était la dernière. J’avais un objectif : faire la meilleure saison possible, bien jouer pour terminer en beauté et finir le plus haut possible. (Il réfléchit) Comme je m’étais mis en tête que ça allait être ma dernière, je vais attendre la fin de la saison pour décider. Je vais l’analyser et surtout je vais voir si j’ai la condition physique pour jouer encore une saison et aider l’équipe », lance le latéral dans un entretien accordé à La Voix des Sports.
Cette décision, cruciale pour son avenir professionnel, personnel et familial, il ne se presse néanmoins pas pour le prendre, refusant de se laisser happer par un coup de tête : « Je n’ai pas trop envie de réfléchir à ça. Comme je vous l’ai dit, il reste trois matchs. Je veux rester concentré et on verra. On fait une très belle saison, poursuit-il. Je n’ai rien décidé pour le futur, si je vais continuer à jouer au pas. Je vais évidemment discuter avec le président des objectifs qu’il a. Puis j’en parlerai avec mes proches pour décider de mon avenir. Si ça dépend de ma famille et de mes amis, bien sûr qu’ils me diront de poursuivre. J’ai la pression. C’est clair que mon entourage compte dans la prise de la décision. En Europe, on a une qualité de vie qui est meilleure qu’au Brésil. Cela compte beaucoup. Mais le principal, ce sont mes sensations, ma condition physique et psychique, savoir si je peux repartir un an. Si j’ai envie d’aider l’équipe », conclut celui qui prévoit déjà de prendre la direction de sa ferme au Brésil tout en construisant une académie pour de jeunes footballeurs talentueux dans sa région, proche du Paraguay. Des projets pleins la tête, le vétéran compte d’abord miser sur une qualification en Ligue des Champions avant de se projeter sur la suite des événements.
Ce n'est jamais bon signe quand un joueur parle de sa dernière saison.
Faudra quand même que le club réfléchisse sérieusement à l'avenir pour ce poste de latéral gauche et dès la saison prochaine.
Pour ceux qui se demandent pourquoi Ismaily n'est pas encore prolongé, on a la réponse.
Faudra quand même que le club réfléchisse sérieusement à l'avenir pour ce poste de latéral gauche et dès la saison prochaine.
Pour ceux qui se demandent pourquoi Ismaily n'est pas encore prolongé, on a la réponse.
On comprend quand même que s'il doit refaire une saison de plus, ça sera très probablement au club. Difficile d'imaginer, avec ce discours, un déménagement dans un nouveau pays pour un contrat de très courte durée.
Ce que je comprends, moi, c'est qu'il attend de voir comment on termine la saison. Si on joue la C1 avec Fonseca, je pense qu'il prolongera d'un an.
Ce que je comprends, moi, c'est qu'il attend de voir comment on termine la saison. Si on joue la C1 avec Fonseca, je pense qu'il prolongera d'un an.
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